Communiqué de FO Sarel !


FO SAREL n’a pas signé l’accord de la NCCM !


Décryptage…
La direction locale nous a fait croire que nous étions les enfants gâtés de ce Grand Groupe du CAC 40…en réalité, après enquête, nous sommes plutôt les parents Pauvres en
comparaison des autres sites en France !

Après les engagements, FO revendique des actes : à travail égal, salaire égal !

A partir du 6 novembre 2023, les femmes travaillent gratuitement selon le calcul basé sur les données d’Eurostat qui fait part d’un écart de rémunération en équivalent temps plein de 15,4% en France contre 12,7% pour la moyenne européenne (calcul ne tenant pas compte des impacts du temps partiel).

Les causes des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sont multiples et pour l’essentiel connues : les contrats précaires (temps partiel/CDD), la sous-valorisation des métiers à prédominance féminine, la discrimination salariale et le plafond de verre et par conséquent l’inégale évolution de carrière, en particulier avec la naissance d’un enfant.

L’Index égalité, censé remédier aux écarts de rémunérations femmes-hommes, en masque pour le moment une grande partie, raison pour laquelle FO revendique depuis de nombreuses années sa révision en profondeur et son amélioration.

Lors de la Conférence sociale du 16 octobre dernier, la Première ministre a annoncé la refonte de l’index, la création d’un Haut Conseil des rémunérations et l’ouverture d’une concertation sur la réforme du congé parental.

FO s’en félicite, d’autant plus que le respect de l’égalité des rémunérations permettrait d’apporter 5,5 milliards d’euros de cotisations supplémentaires. L’occasion de rappeler qu’une réforme des retraites n’était ni nécessaire ni appropriée.

FO portera donc à nouveau ses revendications pour obtenir du concret et enfin atteindre une véritable égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.

Non au racisme et à l’antisémitisme !

FO réaffirme qu’il combat toute forme de racisme, xénophobie, sexisme et toute idéologie de rejet de l’autre.

FO réaffirme son attachement à la République une et indivisible et aux principes républicains de Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité et Universalité, garants de l’égalité en droits.


FO réclame toujours un cessez le feu immédiat et la libération de tous les otages.

La confédération soutient les camarades qui manifestent et se rassemblent  pour la République et contre l’antisémitisme contre toute forme de racisme ainsi que toute idéologie de rejet de l’autre et pour le cessez de feu immédiat.

Après le succès des rassemblements du 24 octobre…

Plus que jamais les retraités continueront à agir pour exiger : « 10% d’augmentation des retraites et pensions tout de suite » dans l’attente d’un véritable rattrapage du pouvoir d’achat.

Malgré le temps souvent très incertain, les retraités se sont rassemblés ce 24 octobre pour faire entendre leurs doléances.

Lors de cette journée, à l’occasion d’une centaine de rassemblements dans pratiquement tous les départements, ils étaient des milliers à braver les éléments.

Ils ont rappelé aux préfets, aux sous-préfets ou à leurs représentants qu’entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2023, la perte de leur pouvoir d’achat s’élevait à 9,6% soit l’équivalent de 2,4 mois de pension et même à 11,5% et 3,6 mois de pension pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018.

A Paris, la Première Ministre a refusé de recevoir une délégation, témoignant une fois de plus, du mépris de son gouvernement et du président à l’égard des retraité.es.

Oui leur exigence d’une d’augmentation de 10% des retraites et pensions tout de suite est légitime, à valoir sur un véritable rattrapage du pouvoir d’achat.

Elle est légitime lorsqu’on sait que l’inflation, qui s’élève d’ores et déjà à 5,7% sur un an, frappe davantage les plus âgés.

Elle est légitime lorsque dans le même temps,

–          Le gouvernement trouve 413 milliards pour sa loi de programmation militaire.

–          L’URSSAF évalue à 73,7 milliards d’euros les allègements de cotisations sociales patronales en 2022, 13,1 % de plus qu’en 2021, et tout ça sans contreparties.

–          Pour le premier semestre 2023, 38 des 40 grands actionnaires cotés à la Bourse de Paris ont déjà dégagé 81 milliards d’euros de bénéfices…

Alors, plus que jamais, le groupe des 9 va continuer à mobiliser les retraités pour obtenir gain de cause.

D’ores et déjà les 9 organisations UCR CGT, UCR FO, CFTC, Unir CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR et Ensemble et Solidaires

–          Invitent toutes celles et tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à signer la pétition exigeant 10% d’augmentation de nos pensions et retraites tout de suite, pétition qui a déjà recueillie plus de 64 000 signatures.

–          Décident d’organiser dans tous les départements des délégations auprès des députés et des sénateurs pour leur demander de relayer notre exigence au gouvernement.

Marc Bastide (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)

Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)

Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)

Yvon Le Goffic (UNIR CFE-CGC, 42 avenue de la porte de Clichy, 75017 Paris)

Marylène Cahouet (FSU, 22 rue de la Malmaison 93 170 Bagnolet)

Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)

Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)

Roger Perret (Ensemble & Solidaires – UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)

Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)

Le quotient familial en ligne de mire ?

Une enquête de la Cour des Comptes propose une remise à plat du système du quotient conjugal et familial en vigueur en raison des avantages chiffrés à 28 Milliards d’Euros. Partant du constat que le calcul de l’impôt fondé sur le foyer fiscal se révèle particulièrement avantageux pour certains ménages, elle propose d’en atténuer les effets pour les demi-parts supplémentaires, réduire les abattements pour enfants majeurs rattachés et mieux contrôler les avantages liés à la situation familiale ou au versement de pensions alimentaires.

Selon les magistrats, le système français du quotient familial est complexe et relève d’une exception au sein de la plupart des pays de l’UE ayant adopté l’individualisation du calcul de l’impôt avec des abattements pour tenir compte de la parentalité. De même, l’attribution des demi-parts supplémentaires serait souvent source d’erreurs ou d’irrégularités dans les déclarations de revenus pour les contribuables.

Contrairement aux analyses de la Cour des Comptes, laperte de progressivité de l’impôt sur le revenu n’est pas imputable au système du quotient familial mais aux multiples réformes intervenues par le passé ou réforme de la flat-tax (PFU) sur les revenus financiers au lieu de l’imposition au barème progressif.

FO rappelle que le quotient familial a été introduit en 1945 dans le cadre de la politique familiale et nataliste décidée par les premiers gouvernements d’après-guerre et pour répondre à l’exigence constitutionnelle de la déclaration de 1789 d’égalité des citoyens devant la charge publique. Et que, l’impôt sur le revenu est le principal impôt progressif de notre système fiscal permettant une véritable politique de redistribution.

FO revendique, depuis longtemps, un meilleur équilibre entre les impôts indirects qui pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages et les impôts directs comme l’impôt sur le revenu qui a perdu au fil du temps son caractère progressif.

Force ouvrière rappelle son attachement indéfectible au calcul de l’impôt d’après le quotient conjugal et familial qui détermine les droits à la politique familiale et ouvre droit aux tarifs sociaux et à la solidarité nationale.

Projet de loi de Finances 2024 : la France Championne du monde des Niches Fiscales ?

Après deux nouveaux 49-.3 en moins de 15 jours l’exécutif s’enferme dans ses contradictions avec une revue des dépenses publiques à géométrie variable alors qu’il prétend chercher encore un milliard d’économies.

Ainsi, les amendements retenus par le gouvernement dans le PLF 2024 ne vont toujours pas vers ceux qui en ont le plus besoin

De nouveaux dispositifs fiscaux sont venus s’ajouter aux 465 niches fiscales en vigueur, notamment une nouvelle exonération d’impôt dans le cadre de l’organisation des JO 2024 pour toutes les fédérations sportives internationales et une exonération d’impôt sur le revenu pendant cinq ans pour tous leurs salariés…

Paradoxalement, dans ce même PLF 2024 figure la transposition de la Directive Européenne issue des travaux de l’OCDE/G20 (Pilier 2) qui vise à assurer un taux d’imposition d’impôt sur les sociétés minimum de 15% pour les grands groupes nationaux et multinationales !

Pour résumer, ce PLF promet l’austérité budgétaire pour les services publics et la fin des aides publiques pour les ménages mais la poursuite des dépenses fiscales pour une minorité d’acteurs économiques avec en ligne de mire toujours la politique de l’offre.

Pour Force Ouvrière, l’obstination de l’exécutif à maintenir chaque année un montant important de dépenses fiscales notamment en direction des entreprises et dont l’efficacité n’est pas avérée comme le Crédit Impôt Recherche (7 Mds d’euros par an) constitue un non-sens économique et accentue les inégalités devant l’impôt.

Israël – Palestine : la paix, maintenant !

orce ouvrière exprime sa plus grande inquiétude face à la dégradation de la situation à Israël et dans les territoires palestiniens.

Horrifiée par les actes terroristes et le nombre de morts qui ne cesse d’augmenter à Israël et à Gaza, FO appelle à nouveau à l’arrêt des bombardements, au cessez le feu immédiat et à l’application du droit humanitaire international.

Une très grande majorité de victimes sont des civils, qui ne trouvent absolument aucun endroit où se réfugier. Rien ne peut justifier ces attaques démesurées qui frappent à l’aveugle. FO apporte son soutien aux victimes civiles israéliennes et palestiniennes, à leurs familles ainsi qu’aux organisations syndicales avec qui elles travaillent.

Plus que jamais les paroles prononcées par Léon Jouhaux en son temps « L’Union des travailleurs fera la paix du monde » doivent devenir réalité.

Comme nous l’avions déjà affirmé fin juillet, FO rappelle son attachement indéfectible aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de manifestation.

FO signe le projet d’ANI AGIRC-ARRCO !

La cinquième et dernière séance paritaire de la négociation sur le pilotage stratégique de l’AGIRC-ARRCO en fin de semaine dernière a permis d’aboutir à un projet d’accord national interprofessionnel.

FO a obtenu une revalorisation des pensions de 4,9% au 1er novembre 2023, plus importante que celle que proposait le patronat.

FO a également obtenu la suppression du coefficient de solidarité (bonus-malus) de manière totale et pour tous ! Le malus sera supprimé à compter du 1er décembre 2023 pour nouveaux retraités. Le bonus est maintenu pour ceux qui en bénéficient déjà afin qu’ils ne le perdent pas. Il disparaîtra pour celles et ceux nées à compter du 1er septembre 1961 (première génération impactée par la réforme des retraites) pour des pensions liquidées au 1er décembre 2023.

Le projet d’ANI prévoit la mise en place, d’ici la fin du premier semestre 2024, d’un groupe de travail paritaire chargé de définir des dispositifs de solidarité en direction des allocataires du régime AGIRC-ARRCO, articulées avec les dispositifs déjà existants au sein du régime, ce qui répond à la demande de FO d’une discussion ultérieure sur des dispositifs de solidarité pour les petites pensions.

Enfin, FO a obtenu la sauvegarde du caractère paritaire et autonome de la gestion du régime AGIRC-ARRCO. Les interlocuteurs sociaux ont d’ailleurs précisé dans le préambule de l’accord que les ressources du régime ne devront être mobilisées que pour financer les prestations dont il assure le service à ses affiliés. Les interlocuteurs sociaux et ont su négocier et avancer sur un accord en vue de préserver la pérennité du régime.

Pour toutes ces raisons, FO a décidé de signer ce projet d’accord.

Solidarité avec Mayotte !

La Confédération Force ouvrière tient à apporter son soutien plein et entier au mouvement de grève lié à la crise de l’eau à l’ensemble de la population de Mayotte. Le manque d’eau a, notamment, pour conséquence que les épidémies et les maladies liées à l‘eau se multiplient et que l’hôpital ne peut plus soigner les habitants. De plus, la préfecture de Mayotte a décidé de couper l’eau deux jours sur trois, organisant des “tours d’eau” par zone géographique avec des quartiers qui ne sont plus du tout alimenté, le prix du pack de 6 bouteilles représente une somme colossale (entre 5 et 10 euros).

FO dénonce le manque d’investissement criant de l’Etat depuis la départementalisation de Mayotte qui a conduit à ce fléau et le manque de volonté du gouvernement à la mise en œuvre de solutions pérennes dans le 101ème département français. Les milliers de bouteilles d’eau envoyés correspondant à 3 jours de consommation pour les 300 000 habitants de l’île sont insuffisantes pour endiguer la pénurie d’eau potable.

FO rappelle que le droit d’accès à l’eau est un droit fondamental, depuis une résolution des Nations-Unis de 2010, « essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l’exercice de tous les droits de l’homme ». FO demande l’application de cette résolution à Mayotte pour créer les conditions d’un accès universel à l’eau et à l’assainissement.

FO revendique une application pleine et entière des droits applicables à Mayotte et à l’ensemble des départements d’Outre-mer.