Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.
Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.
Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.
Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.
FO prend acte du discours de politique générale présentée par le Premier ministre et de l’annonce d’un renouveau du dialogue social. Après des années de mépris de la démocratie sociale et de reprise en main par l’Etat des institutions gérées par le paritarisme, le Premier ministre reconnait le rôle des interlocuteurs sociaux dans les champs qui concernent les travailleurs.
Redonner la place qui est la sienne à la négociation collective ! FO y est prête et souhaite que cet engagement ne soit pas que de la communication.
Sur les retraites, le Premier ministre souhaite préserver le système de retraite par répartition. Il reconnait que certaines limites de la loi qui a été votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées et considèrent que les interlocuteurs sociaux sont les mieux placés pour apporter des solutions. FO continuera donc de revendiquer l’abrogation de la retraite à 64 ans et de l’allongement de la durée de cotisation et le maintien des régimes spéciaux.
FO sera attentive au devenir des annonces sur l’ambition industrielle, l’accès aux services publics ou le réexamen des allègements de cotisations sociales. FO rappelle sa revendication de conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie. Sur les salaires, l’annonce d’une augmentation anticipée du SMIC en novembre est un signal favorable mais insuffisant. Le rétablissement de l’échelle mobile contribuerait à soutenir l’ensemble des bas salaires. FO souligne qu’aucune réponse n’a été apportée sur l’évolution du point d’indice dans la Fonction publique.
Enfin, FO s’inquiète de la cure d’austérité annoncée sur les dépenses publiques ainsi que de la reprise du chantier de la simplification. Pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !
Mardi 1er octobre 2024, l’Union départementale Force Ouvrière du Bas-Rhin organisait son meeting revendicatif de rentrée à Gundershoffen, dans le nord du département.
Ce sont plus de 200 militants des secteurs public et privé qui se sont réunis toute la journée pour faire le point sur la situation dans notre département dans nos entreprises ainsi que dans les 3 versants de la fonction publique.
Le constat est unanime : nous refuserons un nouveau budget d’autérité qui est suicidaire économiquement et socialement. Nous engageons d’ores et déjà le combat pour soutenir tous nos camarades de Novares France, Duravit, Powerglide dont les emplois sont fortement menacés et les sites en grand danger !
Les militants Force Ouvrière du Bas-Rhin appellent à réunir tous les salariés du public et du privé pour décider des mesures qui s’imposent pour faire aboutir nos revendications, à savoir :
abroger urgemment la très injuste réforme des retraites,
défendre la notion même de services publics dans notre pays car ils constituent le pilier de notre République,
exiger la hausse généralisée des salaires,
exiger la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie,…
Enfin, pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !
Ce mercredi 18 septembre sort en librairie le livre de Victor Castenet : « Les ogres ». Ce nouvel ouvrage dresse de nouveau un constat accablant du secteur des crèches privées et met en lumière des situations de maltraitance sur les enfants.
Comme le souligne l’auteur, des profits colossaux sont réalisés au détriment des enfants : ration sur la nourriture, bébés pas changés, violence faites aux enfants (griffures, punition dans le noir, humiliation), oubli dans les dortoirs, maltraitance, salariées en situation de burn-out… Cet ouvrage pointe du doigt plusieurs grandes entreprises de crèches privées. Contrairement aux crèches fonctionnant à la prestation de service publique (PSU), ces grands groupes bénéficient d’une réglementation assouplie et d’un mode de financement public avantageux via la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Concrètement, ces établissements marchands fixent leurs tarifications comme bon leur semble, leur permettant à la fois d’abaisser les coûts de leur structure, tout en maximisant leurs profits.
Pour FO, La sécurité sociale ne peut et ne doit pas financer directement ou indirectement des entreprises qui vont à l’encontre des fondamentaux de la branche famille. A la fin ce sont les enfants qui pâtissent d’une qualité d’accueil au rabais, et les parents qui endurent un reste à charge beaucoup trop important.
Malgré des alertes répétées depuis près de 20 ans par FO, malgré les différentes enquêtes journalistiques, malgré les rapports de l’IGAS, et malgré la dernière enquête parlementaire, ce système à bout de souffle n’a jamais été remis en cause par les gouvernements successifs. Pour FO il est désormais temps de passer aux actes ! Des réformes d’ampleur sont indispensables pour que cessent ces actes de maltraitance.
Ainsi, FO continue de revendiquer :
Une réglementation plus stricte quant à l’ouverture des micro-crèches du secteur privé notamment celles qui fonctionnent à la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Les CAF pourraient avoir un rôle prescripteur.
Une harmonisation des qualités d’accueil en imposant aux micro-crèches PAJE les mêmes normes que celles qui s’appliquent dans les crèches fonctionnant à la PSU.
Un renforcement des moyens humains et matériels de la PMI afin que soient mis en place de véritables contrôles systématiques et inopinés.
Un renforcement des sanctions contre les crèches qui ne respecteraient pas la réglementation applicable : suppression et remboursement des aides publiques (CAF, collectivités, …) ; mise en place de pénalités administratives extrêmement lourdes et dissuasives, et saisine automatique des procureurs dans les cas où la santé et la sécurité mettent en danger les enfants et les personnels.
En cette journée internationale de la paix, Force Ouvrière réaffirme plus que jamais son attachement à l’expression « Pour le pain, la paix, la liberté » qui rappelle l’engagement historique de FO, incarné dès ses origines par son fondateur Léon JOUHAUX, prix Nobel de la paix en 1951, « l’interprète fidèle et le serviteur dévoué de l’idéal de paix et de justice ».
Cette journée internationale coïncide avec le lancement du Sommet pour l’Avenir des Nations-Unies qui vise à relancer les efforts à travers le monde pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, comprenant le travail décent, l’éradication de la pauvreté ou encore l’égalité de genre.
FO rappelle à l’occasion de cette journée internationale, et à la veille d’un nouveau sommet international sur le développement social après celui de 1995, son profond attachement au multilatéralisme et au rôle de chef de file de la régulation sociale au niveau mondial assumé par l’Organisation Internationale du Travail, plus que jamais centrale pour assurer le rapprochement des peuples et des travailleurs dans un monde profondément marqué par les divisions et les conflits.
Aux côtés de la Confédération Syndicale Internationale et de la Confédération Européenne des Syndicats, FO réaffirme sa solidarité envers les travailleurs et les syndicats qui sont les premières et principales victimes des conflits qui sévissent partout dans le monde. FO continue d’appeler à une résolution pacifique de tous les conflits dans le respect du droit international avec un engagement des autorités françaises en ce sens, comme FO a pu le demander dans un courrier adressé au Premier ministre il y a quelques jours seulement face à la situation dramatique au Moyen-Orient.
La Confédération Force Ouvrière, en soutien à son syndicat interne, regrette que la Cour des comptes renonce à publier son rapport relatif à l’Agence nationale pour la formation des adultes (Afpa).
Les salariés de l’Afpa attendaient les conclusions de la juridiction financière. Plus encore, en raison de la situation économique instable et difficile de l’Agence, les salariés méritaient d’obtenir des réponses claires et transparentes sur le fonctionnement et la pérennité de l’établissement.
Si les informations contenues dans ce rapport pouvaient perturber les salariés, la communication de ces éléments à l’ensemble des organisations syndicales représentant les salariés est alors plus que nécessaire afin de protéger les travailleurs de l’Agence et d’améliorer durablement le fonctionnement de l’Afpa.
Selon Force Ouvrière, l’enjeu est grand car l’Afpa, en tant qu’acteur historique du Service Public de l’Emploi, jouit d’une bonne implantation géographique sur le territoire ainsi que d’infrastructures de qualité.
Il convient de préciser à ce sujet que l’AFPA vient de recevoir un rapport portant sur les coûts évités par l’accompagnement et la formation des personnes en difficultés d’accès à l’emploi. Cette démarche, initiée par la Direction de l’AFPA, permet à ce jour de démontrer financièrement l’utilité publique de l’Agence et surtout les gains générés par ses activités dans le cadre du service public de l’emploi, sur la dépense publique lorsqu’elle permet le retour à l’emploi de 70% des bénéficiaires qu’elle accueille annuellement.
Au regard des fortes mutations que notre société traverse, il est essentiel que l’Afpa puisse continuer à former l’ensemble des citoyens, qu’ils soient actifs, demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, jeunes en recherche d’une voie professionnelle…
Vous trouverez ci-dessous, la déclaration de la Commission Exécutive de l’Union Départementale FO du Bas-Rhin, en date du 19 septembre 2024.
Pour l’UD FO 67, le meeting du 1er octobre, en présence de Frédéric SOUILLOT, sera l’occasion de rassembler l’ensemble de nos syndicats et de nos structures pour préparer les combats à venir !
Dans certains secteurs, des luttes sont déjà engagées dans notre département. L’UD FO 67 soutient toutes ces initiatives et appelle l’ensemble des syndicats et sections syndicales à s’organiser…
Nous vous attendons nombreux au meeting de rentrée de l’UD FO 67 dans la salle des fêtes de Gundershoffen – Le 1er Octobre 2024 à partir de 8h30 !
Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico-sociaux faute de places.
C’est donc 24 000 élèves dont le droit à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés et/ou à leur handicap sera bafoué pour des raisons d’économies budgétaires. Ces élèves sont bien souvent inscrits d’office en classe ordinaire, situation d’autant plus inacceptable que les conditions de travail des personnels dans les écoles et les établissements sont de plus en plus désastreuses. Bon nombre d’enfants sont également scolarisés avec moins de 6h par semaine en enseignement ordinaire et finissent par vivre une déscolarisation totale. L’Education nationale est d’ailleurs régulièrement sanctionnée suite à des recours de parents dénonçant le manque de moyens mis au service de la scolarisation de leurs enfants (ex : CAA de Nantes du 16 juillet 2024 sur le recrutement d’AESH au lieu de Codeurs LfPC).
Les gouvernements Macron ont poursuivi et amplifié l’entreprise de démantèlement des établissements sociaux et médico-sociaux ainsi que la casse des professions spécialisées !
Dans le cadre de l’Acte 2 de l’École inclusive, le gouvernement Attal a publié en juillet 2024 un décret visant à généraliser l’externalisation des établissements sociaux et médico-sociaux dans les écoles ou établissements ordinaires. Ce décret relatif aux modalités de fonctionnement en dispositif intégré laisse le choix des évolutions de scolarisation à la compétence de l’école. Ils tentent maintenant d’imposer la mise en place pôles d’appui à la scolarité (PAS), visant à remettre en cause l’application des notifications de la MDPH et ainsi dégrader encore plus l’accompagnement dû aux des élèves en situation de handicap, alors que les AESH manquent partout. 100 PAS sont expérimentés dans 4 départements en cette rentrée et doivent être généralisés partout en 2 ans.
Le 25 janvier dernier, la FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO avaient pris l’initiative, soutenue par notre confédération, d’une journée de grève et d’une manifestation nationale en défense de l’enseignement spécialisé et adapté. Nous continuons de refuser en cette rentrée la politique destructrice de l’acte 2 de l’Ecole inclusive qu’entend poursuivre un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité. La FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO invitent les personnels à signer massivement la pétition pour exiger :
La défense de l’enseignement spécialisé et adapté ;
Le maintien et la création des places dans les établissements sociaux et médico-sociaux ;
Le retrait du décret visant à généraliser l’externalisation des ESMS ;
Le recrutement d’enseignants spécialisés et d’AESH ;
Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH ;
Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’abandon des PAS et des PIAL ;
La reconnaissance, sécurisation et revalorisation de tous les professionnels en lien avec la scolarisation des élèves en situation de handicap : enseignants et éducateurs spécialisés, personnel médico-social, interprètes et interfaces en LSF, codeurs en LfPC… sans oublier les missions administratives et techniques supports !
Nos fédérations prendront toutes les initiatives pour porter ces revendications et les faire aboutir. Elles appellent dans l’immédiat leurs syndicats à mettre en place les actions nécessaires pour défendre les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
Comme vous, près de 5 millions de salariés des entreprises de moins de 11 salariés et des particuliers employeurs sont appelés à voter du 25 novembre au 9 décembre 2024 pour désigner leurs représentants syndicaux.
Ce sont les syndicats qui, au niveau national interprofessionnel et de la branche professionnelle, négocient vos droits liés à votre convention collective, votre salaire, votre protection sociale (régimes de prévoyance et de remboursement de frais de santé), vos droits à la formation professionnelle, vos conditions de travail. Pour les salariés des Très Petites Entreprises (TPE) et des particuliers employeurs, FO joue un rôle essentiel au niveau de la branche professionnelle.
L’enjeu est important pour que vous soyez bien représentés dans votre branche professionnelle et au sein de votre conseil de prud’hommes. Votre voix compte.
Un courrier important !
Vous allez recevoir dans les prochains jours ou vous avez déjà reçu un premier courrier du ministère du travail estampillé Election TPE. Il vous permettra d’aller sur le site dédié https://election-tpe.travail.gouv.fr/ pour vérifier et mettre à jour vos données personnelles dès le 2 septembre.
Vous aurez la possibilité de demander la rectification de vos informations directement sur ce site internet, ou bien de mandater un représentant à cet effet dans un délai de 25 jours à compter du 2 septembre.
Vérifiez vos données personnelles (notamment votre adresse postale) en vous connectant à votre Espace Personnel, sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/ soit : • grâce au téléservice « FranceConnect » ; • Ou, à l’aide de votre numéro de sécurité sociale et de votre nom de famille. • Soit en contactant l’assistance téléphonique au 09 69 37 01 37.
Et si vous n’êtes pas inscrit ou que vous ne recevez pas de courrier ?
À partir du 2 septembre 2024, vous pourrez vérifier que vous êtes bien inscrit sur la liste électorale en vous connectant sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/ et en consultant la liste électorale.
Pour s’y connecter, deux modalités : • Le téléservice « FranceConnect » ; • ou à l’aide de votre numéro de sécurité sociale et de votre nom de famille.
Si vous apparaissez sur la liste, vérifiiez si vos informations présentes sont exactes. Si tel n’est pas le cas, vous aurez la possibilité de demander la rectification de vos informations directement sur ce site internet
Si vous n’apparaissez pas sur la liste et que vous respectez les conditions pour être électeur, vous pouvez faire une demande d’inscription sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/ jusqu’au 27 septembre.
Qui peut voter ?
Vous êtes électeur • si vous avez été salarié en CDI, CDD ou contrat d’apprentissage dans une entreprise de moins de 11 salariés ou employé à domicile en décembre 2023 • si vous avez 16 ans révolus au 25 novembre 2024 • quelle que soit votre nationalité
N’hésitez pas à prendre contact avec l’union départementale FO du Bas-Rhin au 03.88.36.50.15 ou par mail à udfo67@force-ouvriere.fr si vous rencontrez la moindre difficulté.