Fonds publics à l’Ecole publique, fonds privés à l’Ecole privée !

Elever les écoles privées au niveau de service public, au même rang que l’Ecole de la République s’inscrit dans la logique de territorialisation et d’éclatement de l’Education nationale en une multitude d’établissements à caractère particulier. C’est la logique de l’expérimentation marseillaise.

Pour FO, l’Ecole de la République c’est l’Ecole publique. FO est extrêmement attachée au service public. Le Congrès de Rouen a rappelé la revendication constante des partisans de la laïcité et du serment de Vincennes de 1960 : « les fonds publics doivent être réservés à la seule Ecole publique ». En ce sens, FO revendique la stricte application de la loi de 1905 et l’abrogation de la loi Debré et de toutes les lois qui en ont découlé.

La défense de l’Ecole publique passe également par l’arrêt des suppressions de postes, l’abandon des réformes qui, à l’instar de la réforme des lycées professionnels, défavorisent le public au profit du privé.

Cela ne peut passer par la rémunération au mérite mais par le respect du statut de fonctionnaire, statut qui protège les personnels de toute pression extérieure.

C’est parce qu’elle défend l’Ecole publique que la Confédération FO était aux côtés de sa Fédération, la FNEC FP-FO, dans la grève et la manifestation nationale du 25 janvier.

Soutien au mouvement des travailleurs de l’agriculture !

La Confédération Force Ouvrière apporte tout son soutien à la mobilisation des agriculteurs contre les politiques agricoles nationales et européennes qui créent les conditions d’une concurrence déloyale.

FO rappelle que les salariés agricoles, et plus généralement l’ensemble des travailleurs, subissent de plein fouet à la fois l’inflation et la crise traversée par le monde agricole qui pèse sur la politique sociale du secteur. Les travailleurs agricoles ne vivent plus de leur travail, alors qu’ils nourrissent la population.

FO interviendra dans l’ensemble des instances et auprès des pouvoirs publics pour que le gouvernement trouve enfin une solution pérenne et équitable à cette crise. A l’image de l’exigence de souveraineté industrielle, la souveraineté alimentaire doit devenir un enjeu prioritaire pour la relance de la production en France.

FO revendique l’amélioration de la rémunération et des conditions de travail des salariés et des agriculteurs.

FO adresse ses condoléances à la famille et aux proches de l’éleveuse et de sa fille décédées sur un barrage routier en Ariège. FO agit et agira sans relâche pour la défense du droit constitutionnel de manifester. Mourir pour réclamer le droit à vivre dignement est intolérable.

Doublement des franchises médicales : les assurés passent à la caisse !

Lors de sa conférence de presse, le Président de la République a annoncé le doublement des franchises médicales, faisant ainsi passer de 50 centimes à 1 euro la somme payée pour chaque boîte de médicament.

En outre, le plafonnement annuel à 50 euros de la franchise, jusqu’alors applicable pour l’ensemble des assurés sociaux assujettis à la franchise, ne se subsisterait que pour les assurés sociaux en affection de longue durée (ALD). Plus aucun plafond annuel aux franchises médicales ne serait prévu pour les autres assurés sociaux. Cette suppression du plafond annuel aurait aussi pour conséquence de remettre en cause, pour ces assurés, la garantie selon laquelle le montant total annuel de la franchise médicale cumulé avec le montant annuel de la participation forfaitaire (pour les consultations médicales notamment) ne peut dépasser 100 euros par an.

Déjà envisagée il y a quelques mois et dénoncée par FO, cette mesure, qui a été présentée comme un moyen de « responsabiliser » les assurés sociaux dans leur consommation de médicaments, est en réalité un moyen déguisé de réaliser 800 millions d’euros d’économies sur le dos des assurés.

Or, jusqu’à preuve du contraire, ce ne sont pas les assurés qui se prescrivent eux-mêmes les médicaments. Ce sont donc les pratiques médicales qu’il faut questionner pour s’attaquer aux racines de la surconsommation de médicaments, ainsi que les insuffisances du système, comme par exemple l’insuffisante prise en charge des problèmes de santé mentale.

Outre le fait qu’elle culpabilise les assurés, cette mesure s’ajoute à une série d’augmentations, qui pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages et fait craindre une augmentation du renoncement aux soins pour les assurés les plus modestes :

  • Hausse des cotisations de complémentaires santé pour 2024 à la suite notamment des transferts de charges de l’assurance maladie obligatoire vers l’assurance maladie complémentaire (par exemple en matière de soins dentaires, hausse de 10 points du ticket modérateur qui est passé de 30 à 40 % depuis le 1er octobre 2023) et du déploiement de la réforme du 100 % santé.
  • Tendance à l’augmentation des dépassements d’honoraires à la charge des assurés sociaux et crainte d’une hausse du reste à charge pour les ménages, notamment pour les soins dentaires. 
  • Disparités en matière de reste à charge à l’échelle du territoire (inégalités d’accès aux soins) et en fonction de l’âge.

Le risque de renoncement aux soins que laisse planer cette mesure apparait en contradiction avec le virage préventif annoncé par le Gouvernement.

Parce que le droit à la santé n’est pas une variable d’ajustement, FO s’oppose à cette nouvelle mesure de marchandisation du soin.

Inclusion scolaire systématique : halte à la maltraitance des élèves et des personnels ! Tous en grève et à Paris au ministère jeudi 25 janvier !

23 000… C’est aujourd’hui selon l’ex-ministre de l’Education nationale M. Attal le nombre de places qui manquent dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour affecter les élèves en situation de handicap qui bénéficient pourtant d’une notification MDPH pour y être scolarisés !

Pas un collègue ne peut aujourd’hui ignorer les conséquences de cette situation. Des élèves privés de conditions d’apprentissage adaptées à leur handicap ou leurs difficultés qui sont en souffrance dans les écoles, des classes qui explosent, des personnels (enseignants comme AESH) qui craquent…

Assez de la maltraitance des élèves et des personnels !
Aujourd’hui, quelle mesure compte prendre le gouvernement pour remédier à cette situation inacceptable ? Créer des postes dans les établissements sociaux et médico-sociaux ? Former des enseignants spécialisés ? Pas du tout ! Au contraire, avec l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, le président Macron annonce : « Notre ambition est de mettre fin aux établissements fermés dans lesquels les enfants vivent à part. Les établissements médico-sociaux pour enfants vont donc se transformer pour devenir des plateformes de services coordonnés, en partenariat avec les écoles, les collèges et les lycées. ».

Quelle honte !
Pour le SNUDI-FO, il est tant que ce scandale cesse. Les économies budgétaires sur le dos des élèves les plus fragiles, sur le dos des personnels… ça suffit !

C’est pour ces raisons, qu’avec sa fédération, la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO appelle les collègues à se mettre massivement en grève jeudi 25 janvier sur cette seule et unique question de l’inclusion scolaire systématique et d’aller manifester là où ça se décide, là où se trouvent les responsables de cette situation inacceptable… à Paris au ministère de l’Education nationale !

Ce jour-là, par milliers, de toute la France, avec des parents d’élèves, avec des salariés de l’action sociale, de la santé, avec des personnels municipaux (ATSEM) sous les fenêtres de la ministre nous dirons haut et fort :

STOP au chaos et à la mise en danger des personnels et des élèves dans les établissements scolaires, NON à l’inclusion systématique et forcée, NON à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive !

Et nous exigerons de la ministre Oudéa-Castéra à qui une audience a été demandée :

  • La défense de l’enseignement spécialisé et adapté !
  • Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux !
  • Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !
  • Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et des pôles d’appui à la scolarité qui entendent donner la main à l’Education nationale sur les notifications MDPH !

Communiqué du Snudi-FO 67 après les propos ministériels inadmissibles pour l’école publique et ses personnels !

Fraîchement nommée à son poste, Madame Oudéa-Castéra, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a déclaré publiquement, au sujet de l’aîné de ses enfants scolarisé en Petite section de maternelle pendant 6 mois à mi-temps à l’Ecole publique avant de rejoindre l’établissement catholique Stanislas qui fait l’objet d’une enquête de son ministère pour homophobie et sexisme :

« La frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. Et à un moment on en a eu marre comme des centaines de milliers de familles qui ont fait un choix d’aller chercher une solution différente.»

Il est apparu depuis que l’école publique Littré, plutôt réputée dans le quartier et pourtant jetée en pâture devant la presse, n’a jamais eu de problème de remplacement, et que la maîtresse du fils de la future ministre n’a jamais été absente !

Le mensonge d’Amélie Oudéa-Castéra tend donc à masquer un choix délibéré pour une école non seulement privée mais socialement ségrégative.

Une ministre qui ment, cela la déshonore personnellement, mais aussi, cela brouille toute confiance entre elle et les fonctionnaires qu’elle est censée représenter.

Ses propos sont inadmissibles !

Ce mépris vis à vis de l’Ecole publique, de ses personnels et des parents d’élèves est insupportable. La ministre utilise, pour falsifier la réalité, l’argument du non-remplacement des maîtres absents !

Pour autant que l’argument soit mensonger dans son cas personnel, il rejoint de fait ce que nous dénonçons depuis des années, à savoir les politiques dévastatrices de ses prédécesseurs en matière de suppressions de postes et de contre-réformes.

Comment peut-on oser faire porter à l’Ecole publique et à ses personnels, la responsabilité des conséquences directes des réductions drastiques de moyens décidées depuis des années, et en particulier depuis 7 ans ?

Rappelons que des milliers de postes ont été supprimés dans les écoles depuis 2017 ! Rappelons également que pour la rentrée 2024, ce sont encore 650 suppressions de postes pour les écoles publiques et que le Recteur de l’Académie de Strasbourg doit rendre 40 postes à son ministère de tutelle en ponctionnant 10 moyens rien que dans le Bas-Rhin !

Les déclarations de la ministre sont non seulement inacceptables, mais appellent une réaction forte des organisations représentatives des personnels.

Le Snudi-FO 67 considère que, même si un changement de ministre ne modifiera pas la feuille de route fixée par le président de la République et le Premier ministre, la démission d’Amélie Oudéa-Castéra est une condition nécessaire pour tenter de rétablir un dialogue entre le ministère et les représentants des personnels.

C’est non seulement une condition préalable pour le dialogue et les nécessaires négociations, mais une question d’honneur. La ministre doit donc démissionner !

Strasbourg, le 15 janvier 2024

Contact : Yannick LEFEBURE – 06 31 08 76 78

Loi immigration : la République abîmée !

La loi immigration, adoptée au prix de concessions inadmissibles du gouvernement, bafoue les principes républicains d’égalité et de solidarité. FO dénonce les manœuvres bassement politiciennes qui ont prévalu à l’adoption de cette réforme.

Le gouvernement avait la possibilité de retirer un texte qui lui avait totalement échappé. Mais il a préféré, tout comme pour la réforme des retraites, s’obstiner au prix de compromissions indignes, pour faire adopter une réforme inutile et dangereuse pour notre démocratie et pour la cohésion sociale.

FO dénonce un texte discriminatoire et stigmatisant qui porte atteinte aux droits fondamentaux des étrangers en remettant en cause le droit du sol, le regroupement familial et les conditions d’accès à la nationalité. Il introduit une forme de priorité nationale contraire à nos principes républicains.

FO dénonce un texte profondément inégalitaire. Il contient des mesures inacceptables comme la fixation de quotas annuels d’immigration, des conditions plus restrictives pour les réfugiés, le rétablissement du délit de séjour irrégulier. Il instaure également une caution pour les étudiants étrangers.

Par ailleurs, le principe d’universalité des allocations familiales, déjà altéré par la LFSS pour 2015 avec une modulation selon les ressources du foyer, reçoit un nouveau coup de massue avec cette loi qui conditionne désormais leur versement pour les étrangers à une durée minimum de présence sur le territoire. Il en va de même pour les APL. Avec cette réforme, des travailleurs vont donc cotiser au système de protection sociale sans pouvoir bénéficier de leurs droits du seul fait qu’ils sont étrangers ! Pour FO, ces dispositions instaurent une inégalité de traitement fondé sur l’origine, ce qui est totalement inacceptable !

FO dénonce également la mesure exceptionnelle de régularisation. Le cas par cas et l’arbitraire des préfectures sont sanctuarisés. Pour FO, tous les travailleurs doivent être régularisés !

Ce texte, le plus régressif de ces 40 dernières années, contient, de l’aveu même du gouvernement, des mesures non constitutionnelles.

Face à ce qui constitue la victoire à la Pyrrhus pour le gouvernement, FO exige le retrait pur et simple de ce texte.

Maltraitance dans nos maisons de retraite : bis repetita !

A peine deux ans après le scandale de maltraitance dans les établissements Orpéa, de nouvelles plaintes se multiplient contre les Ehpad du groupe Emera. Chaque jour, les sous-effectifs et le manque de formation conduisent à des situations de violences physiques, verbales, à des manquements de soins et d’hygiène qui ne cessent de se multiplier. Ces conditions de travail ont des conséquences dramatiques pour le personnel soignant : souffrance au travail, perte du sens du métier, multiplication des accidents de travail.

La course aux profits dans un tel secteur se fait au détriment de la dignité humaine et conduit inéluctablement à ces situations dramatiques.

FO déplore une marchandisation du soin conduisant à détourner l’argent de la sécurité sociale en maltraitant les assurés sociaux à des âges où ils sont les plus vulnérables.

La situation de nos Ehpad publics n’est guère plus réjouissante. La situation budgétaire des Ehpad publics est alarmante : 85% des établissements sont déficitaires en fin d’exercice 2022 contre 45% en 2019, selon la Fédération hospitalière de France. De même, les capacités d’investissement ont drastiquement diminué : 90% des établissements indiquant une baisse significative de la capacité d’autofinancement entre 2019 et 2022.

Force Ouvrière dénonce un sous-financement de la branche autonomie. Alors que les exonérations de cotisations patronales représentent 73,6 milliards d’euros, ce sont 6 à 8 milliards d’euros supplémentaires par an qui manquent pour permettre un traitement digne de nos séniors dans ces établissements. Or, comme l’a dénoncé FO à de nombreuses reprises, le budget de la Sécurité sociale voté le 4 décembre dernier, prévoit une hausse des dépenses de la branche Autonomie limitée à 2,1 milliards. Dès lors, les 50 000 postes supplémentaires en Ehpad, promis pour 2027 puis repoussés à 2030, resteront un mirage.

Dans un tel contexte, la loi de programmation du Grand âge et de l’Autonomie, promise par la ministre des Solidarités et des Familles est plus que jamais une urgence pour traiter ces questions de gouvernance et de financement de la branche Autonomie. Ce financement devant reposer, pour Force Ouvrière, sur les principes fondateurs de notre Sécu : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».

Journée Internationale des Migrants : FO revendique le retrait d’un projet de loi inutile et dangereux !

Après le rejet du projet de loi immigration par l’Assemblée nationale, la Commission Mixte Paritaire devra chercher un consensus sur la base du texte considérablement durci par le Sénat. Comble de l’ironie, la CMP est programmée lors de la journée internationale des migrants !

A l’occasion de cette journée, FO rappelle son engagement pour la défense des droits de tous les travailleurs et demande l’abandon du projet de loi qui vise à mettre en place une précarisation des droits de séjour, de santé, d’accès à la nationalité et au travail. Par ailleurs, FO reste opposée à la suppression de l’AME, au durcissement du regroupement familial, ou encore au retour du délit de séjour irrégulier.

Les effets de ce texte, inutile et attentatoire aux droits fondamentaux, risquent d’être contreproductifs en augmentant le nombre d’étrangers en situation irrégulière. L’absence de droit et de recours plonge souvent les migrants, comme les travailleurs domestiques ou les travailleurs saisonniers, dans l’illégalité et en font des cibles particulièrement vulnérables.

Il est nécessaire que la régularisation par le travail puisse reposer sur des critères clairs, issus de la loi et non du pouvoir discrétionnaire des Préfectures, que ce projet de texte vise à sanctuariser. FO revendique la fin de l’arbitraire et des possibilités de régularisation plus larges et pas seulement pour les travailleurs exerçant un métier en tension.

FO déplore l’incohérence du gouvernement qui porte simultanément un tel projet de loi et le nouveau Plan National de lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains, alors même que les travailleurs migrants sont particulièrement exposés à ces situations de traite ou d’exploitation.

A l’occasion de cette journée, la Confédération Syndicale Internationale (CSI) et FO rappellent le rôle fondamental des syndicats dans la défense des droits des travailleurs migrants et du principe d’égalité de traitement, y compris en matière de protection sociale. FO se mobilise par ailleurs dans la lutte contre l’exploitation de travailleurs en situation irrégulière et dans la lutte contre la traite des êtres humains et le travail forcé à tous les niveaux, notamment dans l’enceinte du Global Deal et de l’Alliance 8.7, y compris pour leur garantir un accès plus effectif à la justice. FO prône également aux côtés de la CSI la création de voies de migration sûres et régulières et des mécanismes de régularisation de travailleurs sans-papiers, qui respectent les droits des travailleurs et l’égalité de traitement, dans le respect du dialogue social. FO rappelle enfin sa demande au gouvernement français de ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille des Nations-Unies et la convention n°143 de l’OIT sur les travailleurs migrants.

Au niveau européen, le Pacte Asile et Migration est toujours en discussion même si l’approche utilitariste semble l’emporter dans les négociations entre les institutions européennes au détriment de l’approche solidaire, ce qui est bien éloigné de la revendication FO d’une politique européenne migratoire et d’asile fondée sur les droits de l’Homme et la solidarité. Pire, la Commission européenne conclue de nouveaux accords visant à externaliser la gestion des migrations avec des pays où les droits de l’Homme et les droits fondamentaux des travailleurs sont sans cesse bafoués. FO, aux côtés de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), plaide dans la dernière ligne droite de la révision de la directive de l’UE « Permis unique » pour un accord ambitieux qui mette effectivement fin aux pratiques d’exploitation subies par les travailleurs migrants, notamment en leur donnant la possibilité de changer d’employeur sans perdre leur droit au séjour. 

En cette journée internationale des migrants, Force Ouvrière dénonce les amalgames et les discours stigmatisants vis vis-à-vis de ces travailleurs et revendique une politique migratoire basée sur l’accueil.