Journée internationale de la paix 2024 – « Pour le pain, la paix, la liberté »

En cette journée internationale de la paix, Force Ouvrière réaffirme plus que jamais son attachement à l’expression « Pour le pain, la paix, la liberté » qui rappelle l’engagement historique de FO, incarné dès ses origines par son fondateur Léon JOUHAUX, prix Nobel de la paix en 1951, « l’interprète fidèle et le serviteur dévoué de l’idéal de paix et de justice ».

Cette journée internationale coïncide avec le lancement du Sommet pour l’Avenir des Nations-Unies qui vise à relancer les efforts à travers le monde pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, comprenant le travail décent, l’éradication de la pauvreté ou encore l’égalité de genre.

FO rappelle à l’occasion de cette journée internationale, et à la veille d’un nouveau sommet international sur le développement social après celui de 1995, son profond attachement au multilatéralisme et au rôle de chef de file de la régulation sociale au niveau mondial assumé par l’Organisation Internationale du Travail, plus que jamais centrale pour assurer le rapprochement des peuples et des travailleurs dans un monde profondément marqué par les divisions et les conflits. 

Aux côtés de la Confédération Syndicale Internationale et de la Confédération Européenne des Syndicats, FO réaffirme sa solidarité envers les travailleurs et les syndicats qui sont les premières et principales victimes des conflits qui sévissent partout dans le monde. FO continue d’appeler à une résolution pacifique de tous les conflits dans le respect du droit international avec un engagement des autorités françaises en ce sens, comme FO a pu le demander dans un courrier adressé au Premier ministre il y a quelques jours seulement face à la situation dramatique au Moyen-Orient.

FO inquiet pour l’avenir de l’AFPA !

La Confédération Force Ouvrière, en soutien à son syndicat interne, regrette que la Cour des comptes renonce à publier son rapport relatif à l’Agence nationale pour la formation des adultes (Afpa).

Les salariés de l’Afpa attendaient les conclusions de la juridiction financière. Plus encore, en raison de la situation économique instable et difficile de l’Agence, les salariés méritaient d’obtenir des réponses claires et transparentes sur le fonctionnement et la pérennité de l’établissement.

Si les informations contenues dans ce rapport pouvaient perturber les salariés, la communication de ces éléments à l’ensemble des organisations syndicales représentant les salariés est alors plus que nécessaire afin de protéger les travailleurs de l’Agence et d’améliorer durablement le fonctionnement de l’Afpa.

Selon Force Ouvrière, l’enjeu est grand car l’Afpa, en tant qu’acteur historique du Service Public de l’Emploi, jouit d’une bonne implantation géographique sur le territoire ainsi que d’infrastructures de qualité.

Il convient de préciser à ce sujet que l’AFPA vient de recevoir un rapport portant sur les coûts évités par l’accompagnement et la formation des personnes en difficultés d’accès à l’emploi. Cette démarche, initiée par la Direction de l’AFPA, permet à ce jour de démontrer financièrement l’utilité publique de l’Agence et surtout les gains générés par ses activités dans le cadre du service public de l’emploi, sur la dépense publique lorsqu’elle permet le retour à l’emploi de 70% des bénéficiaires qu’elle accueille annuellement.

Au regard des fortes mutations que notre société traverse, il est essentiel que l’Afpa puisse continuer à former l’ensemble des citoyens, qu’ils soient actifs, demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, jeunes en recherche d’une voie professionnelle…

Préparons-nous au combat pour satisfaire nos revendications : déclaration de la Commission exécutive de l’Union départementale FO du Bas-Rhin

Vous trouverez ci-dessous, la déclaration de la Commission Exécutive de l’Union Départementale FO du Bas-Rhin, en date du 19 septembre 2024.

Pour l’UD FO 67, le meeting du 1er octobre, en présence de Frédéric SOUILLOT, sera l’occasion de rassembler l’ensemble de nos syndicats et de nos structures pour préparer les combats à venir !

Dans certains secteurs, des luttes sont déjà engagées dans notre département. L’UD FO 67 soutient toutes ces initiatives et appelle l’ensemble des syndicats et sections syndicales à s’organiser…

Nous vous attendons nombreux au meeting de rentrée de l’UD FO 67 dans la salle des fêtes de Gundershoffen – Le 1er Octobre 2024 à partir de 8h30 !

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève : signez notre pétition nationale !

Signez notre pétition ICI en défense de l’enseignement spécialisé et adapté !

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico-sociaux faute de places.

C’est donc 24 000 élèves dont le droit à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés et/ou à leur handicap sera bafoué pour des raisons d’économies budgétaires. Ces élèves sont bien souvent inscrits d’office en classe ordinaire, situation d’autant plus inacceptable que les conditions de travail des personnels dans les écoles et les établissements sont de plus en plus désastreuses. Bon nombre d’enfants sont également scolarisés avec moins de 6h par semaine en enseignement ordinaire et finissent par vivre une déscolarisation totale. L’Education nationale est d’ailleurs régulièrement
sanctionnée suite à des recours de parents dénonçant le manque de moyens mis au service de la scolarisation de leurs enfants (ex : CAA de Nantes du 16 juillet 2024 sur le recrutement d’AESH au lieu de Codeurs LfPC).

Les gouvernements Macron ont poursuivi et amplifié l’entreprise de démantèlement des
établissements sociaux et médico-sociaux ainsi que la casse des professions spécialisées !

Dans le cadre de l’Acte 2 de l’École inclusive, le gouvernement Attal a publié en juillet 2024 un décret visant à généraliser l’externalisation des établissements sociaux et médico-sociaux dans les écoles ou établissements ordinaires. Ce décret relatif aux modalités de fonctionnement en dispositif intégré laisse le choix des évolutions de scolarisation à la compétence de l’école. Ils tentent maintenant d’imposer la mise en place pôles d’appui à la scolarité (PAS), visant à remettre en cause l’application des notifications de la MDPH et ainsi dégrader encore plus l’accompagnement dû aux des élèves en situation de handicap, alors que les AESH manquent partout. 100 PAS sont expérimentés dans 4 départements en cette rentrée et doivent être généralisés partout en 2 ans.

Le 25 janvier dernier, la FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO avaient pris l’initiative, soutenue par notre confédération, d’une journée de grève et d’une manifestation nationale en défense de l’enseignement spécialisé et adapté. Nous continuons de refuser en cette rentrée la politique destructrice de l’acte 2 de l’Ecole inclusive qu’entend poursuivre un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité. La FNEC FP-FO, la FNAS-FO, la FSPS-FO et la FAGE-FO invitent les personnels à signer
massivement la pétition pour exiger :

  • La défense de l’enseignement spécialisé et adapté ;
  • Le maintien et la création des places dans les établissements sociaux et médico-sociaux ;
  • Le retrait du décret visant à généraliser l’externalisation des ESMS ;
  • Le recrutement d’enseignants spécialisés et d’AESH ;
  • Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH ;
  • Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’abandon des PAS et des PIAL ;
  • La reconnaissance, sécurisation et revalorisation de tous les professionnels en lien avec la
    scolarisation des élèves en situation de handicap : enseignants et éducateurs spécialisés, personnel médico-social, interprètes et interfaces en LSF, codeurs en LfPC… sans oublier les missions administratives et techniques supports !

Nos fédérations prendront toutes les initiatives pour porter ces revendications et les faire aboutir. Elles appellent dans l’immédiat leurs syndicats à mettre en place les actions nécessaires pour défendre les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.

Election TPE : un courrier important !

Comme vous, près de 5 millions de salariés des entreprises de moins de 11 salariés et des particuliers employeurs sont appelés à voter du 25 novembre au 9 décembre 2024 pour désigner leurs représentants syndicaux.

Ce sont les syndicats qui, au niveau national interprofessionnel et de la branche professionnelle, négocient vos droits liés à votre convention collective, votre salaire, votre protection sociale (régimes de prévoyance et de remboursement de frais de santé), vos droits à la formation professionnelle, vos conditions de travail. Pour les salariés des Très Petites Entreprises (TPE) et des particuliers employeurs, FO joue un rôle essentiel au niveau de la branche professionnelle.

L’enjeu est important pour que vous soyez bien représentés dans votre branche professionnelle et au sein de votre conseil de prud’hommes. Votre voix compte.

Un courrier important !

Vous allez recevoir dans les prochains jours ou vous avez déjà reçu un premier courrier du ministère du travail estampillé Election TPE. Il vous permettra d’aller sur le site dédié https://election-tpe.travail.gouv.fr/ pour vérifier et mettre à jour vos données personnelles dès le 2 septembre.

Vous aurez la possibilité de demander la rectification de vos informations directement sur ce site internet, ou bien de mandater un représentant à cet effet dans un délai de 25 jours à compter du 2 septembre.

Vérifiez vos données personnelles (notamment votre adresse postale) en vous connectant à votre Espace Personnel, sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/
soit :
• grâce au téléservice « FranceConnect » ;
• Ou, à l’aide de votre numéro de sécurité sociale et de votre nom de famille.
• Soit en contactant l’assistance téléphonique au 09 69 37 01 37.

Et si vous n’êtes pas inscrit ou que vous ne recevez pas de courrier ?

À partir du 2 septembre 2024, vous pourrez vérifier que vous êtes bien inscrit sur la liste électorale en vous connectant sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/ et en consultant la liste électorale.

Pour s’y connecter, deux modalités :
• Le téléservice « FranceConnect » ;
• ou à l’aide de votre numéro de sécurité sociale et de votre nom de famille.

Si vous apparaissez sur la liste, vérifiiez si vos informations présentes sont exactes. Si tel n’est pas le cas, vous aurez la possibilité de demander la rectification de vos informations directement sur ce site internet

Si vous n’apparaissez pas sur la liste et que vous respectez les conditions pour être électeur, vous pouvez faire une demande d’inscription sur le site https://election-tpe.travail.gouv.fr/ jusqu’au 27 septembre.

Qui peut voter ?

Vous êtes électeur
• si vous avez été salarié en CDI, CDD ou contrat d’apprentissage dans une entreprise de moins de 11 salariés ou employé à domicile en décembre 2023
• si vous avez 16 ans révolus au 25 novembre 2024
• quelle que soit votre nationalité

N’hésitez pas à prendre contact avec l’union départementale FO du Bas-Rhin au 03.88.36.50.15 ou par mail à udfo67@force-ouvriere.fr si vous rencontrez la moindre difficulté.

Santé : une addition salée pour les plus fragiles !

Menaces sur la prise en charge des affections de longues durées (ALD), réflexions sur l’indemnisations des arrêts maladie, projets d’extension des franchises médicales sur les dispositifs médicaux… dans l’attente du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2025), qui sera porté par le futur gouvernement, les idées fusent et les revues de dépenses se succèdent pour faire des économies à la Sécurité sociale sur le dos des assurés.

Les mesures envisagées constituent pour FO de véritables menaces sur notre système de santé et de protection sociale avec un risque de renoncement aux soins en raison d’un reste à charge de plus en plus élevé :

–           Un rapport IGAS-IGF a été remis en juin avec comme préconisation la sortie de certaines pathologies de la liste des 29 ALD pour réaliser une économie de 540 à 870 millions d’euros. Rappelons que 20% de la population française est aujourd’hui frappée par une de ces maladies.

–           Un autre rapport IGAS-IGF propose d’imposer, comme sur les médicaments ou les actes médicaux, une franchise sur les dispositifs et appareillages médicaux pour générer une économie de 380 millions d’euros par an. Rappelons que toutes les franchises médicales existantes ont déjà doublé depuis le 1er avril 2024.

–           Des réflexions sur l’indemnisation des arrêts de travail : des pistes avaient déjà été évoquées en avril 2024, notamment allonger le délai de carence actuel de 3 à 8 jours. Le sujet revient sur la table à quelques jours de la présentation du PLFSS 2025.

Dans les solutions envisagées pourtant, personne n’évoque les 74 milliards d’exonérations de cotisations qui privent la Sécurité sociale de ses ressources propres.

Si de telles mesures venaient à voir le jour, les assurés continueraient à payer la facture du « quoi qu’il en coûte » et la politique économique menée depuis sept ans.

FO s’opposera à toute mesure entrainant une régression de notre système de santé et de notre Sécurité sociale.

Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 5 septembre 2024 : Les revendications tout de suite !

La Commission exécutive confédérale, réunie le 5 septembre 2024, s’alarme d’un contexte politique inédit, d’une situation économique morose et d’une urgence sociale toujours plus présente.

A l’occasion des élections législatives, les électeurs ont très nettement indiqué leur rejet des politiques menées par le gouvernement sortant : modération salariale, réforme des retraites et de l’assurance chômage, retour de l’austérité budgétaire, abandon des services publics, mépris de la démocratie sociale…

Deux mois après l’issue de ces élections, il est inconcevable pour la Commission exécutive que les leçons de ce scrutin n’aient pas été tirées, qu’un gouvernement démissionnaire prépare de nouvelles coupes budgétaires et qu’un nouveau gouvernement n’ait toujours pas été installé.

Pendant ce temps, le quotidien de l’ensemble des salariés reste marqué par des salaires trop bas, un pouvoir d’achat en berne et des conditions de travail trop souvent difficiles.

La colère est immense notamment face à la situation des urgences et de l’hôpital public, au manque de moyens et d’effectifs dans les écoles. La commission exécutive réaffirme ses revendications, entre autres, de défense et renforcement des services publics partout sur le territoire, d’abrogation de la réforme des retraites et d’augmentation générale des salaires, traitements, pensions et minima sociaux.

Sur la base de nos revendications, la CE réaffirme son attachement à la pratique contractuelle et conventionnelle pour améliorer le niveau des garanties collectives et des salaires… Sans attendre, les négociations doivent reprendre avec l’ensemble des interlocuteurs sociaux avec un agenda social ambitieux.

Quels que soient nos interlocuteurs, FO continuera de porter l’exigence du progrès, de la justice sociale, de liberté et de la paix. Plus que jamais, elle le fera dans le cadre de l’indépendance c’est-à-dire sur le strict terrain syndical.

La CE soutient tous ses syndicats engagés dans l’action pour faire valoir leurs revendications en toute indépendance. Le Comité confédéral national, qui réunira, les 24 et 25 septembre prochains, les responsables des Unions départementales et des Fédérations FO, examinera les conditions permettant de faire entendre efficacement les analyses et revendications de la Confédération Force Ouvrière.