Biogroup Lorraine : FO dénonce l’acharnement de la direction contre notre déléguée syndicale et le rejet du fait syndical !

Une nouvelle fois la direction de Biogroup Lorraine tente d’intimider notre déléguée syndicale, Valentine COSTA, en la convoquant à un entretien préalable en vue d’un licenciement pour de prétendus « agissements inappropriés », avec mise à pied immédiate et interdiction de se présenter sur son lieu de travail, ce qui est contraire à la loi.

Valentine est une militante engagée uniquement motivée par la défense des droits des salariés et à la pointe du combat syndical pour dénoncer l’absence de partage des profits réalisés par le Groupe Biogroup.

FO exige de la direction un arrêt de la procédure engagée et soutiendra sa déléguée en cas de poursuite.

Budget 2025 : un plan d’austérité qui ne dit pas son nom !

Le projet de loi de finances 2025 présenté en Conseil des ministres confirme un effort budgétaire inédit de 60 Mds.

Les plafonds de dépenses élaborés par le gouvernement démissionnaire ont été repris en arguant qu’en l’absence de mesures de redressement, le déficit budgétaire serait de l’ordre de 7% en 2025. L’objectif affiché est de réduire le déficit à 5% dès 2025 et de mettre en place une nouvelle trajectoire budgétaire afin d’éviter la procédure pour déficit excessif engagée par l’UE et de rassurer les marchés financiers.

Plus des deux tiers de l’effort portent sur les dépenses publiques soit 40 milliards d’euros en tenant compte de l’inflation : moins 20 milliards d’euros sur les dépenses de l’Etat, moins 1 milliard pour les opérateurs, moins 15 milliards d’euros pour la Sécurité sociale et moins 5 milliards d’euros pour les collectivités locales.

C’est un véritable coup de massue qui se prépare pour les services publics. Dans le détail, ce budget acte plus de 2000 suppressions nettes d’emplois dans la fonction publique d’Etat et chez les opérateurs sur des missions essentielles comme l’enseignement (– 2030), la lutte contre la fraude fiscale (-500), l’agriculture (-101), le travail et l’emploi (-973). FO rappelle que la Fonction Publique compte déjà de nombreux postes vacants et souffre d’un manque d’attractivité lié à des pertes de pouvoir d’achat conséquentes depuis plus de vingt ans dues au gel du point d’indice et à l’absence d’indexation des salaires sur l’inflation !

Sur le volet recettes, le gouvernement annonce des mesures « exceptionnelles et limitées » quand la réduction des dépenses est bien évidemment pérenne ! Les choix demeurent bien dérisoires eu égard aux 76 Mds de baisses d’impôts actées depuis 2017 ayant conduit à cette dérive budgétaire ! Ainsi, une surtaxe d’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises au chiffre d’affaires de plus de 1 milliard et une contribution exceptionnelle sur les particuliers les plus aisés sont illusoires compte tenu de la mobilité des bases taxables et des stratégies d’optimisation fiscale. En revanche, toujours rien sur les niches fiscales les plus importantes comme le CIR, les impôts sur le patrimoine des plus aisés ou une taxation des revenus financiers !

Pourtant, FO n’a cessé de rappeler que les politiques de soutien aux entreprises sans conditionnalité et les allègements fiscaux vers les ménages les plus aisés menées depuis sept ans n’ont permis ni de redresser les finances publiques ni de relancer la croissance économique ou l’investissement. Ce bilan est soigneusement occulté par une rhétorique anxiogène autour du déficit.

Quoi qu’il en soit, cette cure d’austérité risque de plonger l’économie dans la stagnation voire la récession avec en ligne de mire des pertes de pouvoir d’achat immédiates pour tous les retraités et les consommateurs avec l’augmentation conséquente de la taxe sur l’électricité (TICFE).

LE REGIOLIS A BOUT DE SOUFFLE : FO, en intersyndicale, sonne l’alerte !

Vous trouverez, ci-dessous, un communiqué de presse émanant des organisations syndicales du site CAF de Reichshoffen concernant l’arrêt fort probable de la chaîne de fabrication des trains régionaux REGIOLIS.

Contact : Hervé FILLHARDT Secrétaire du CSEDélégué Syndical FO
Téléphone: +33 6 85 64 35 51
herve.fillhardt@caf-france.net

6 route de Strasbourg 67110 REICHSHOFFEN

L’absence de revalorisation des retraites au 1er janvier 2025 serait un mauvais coup pour les retraités

Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.

Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.

Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.

Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.

Déclaration de politique générale : premières réactions FO

FO prend acte du discours de politique générale présentée par le Premier ministre et de l’annonce d’un renouveau du dialogue social. Après des années de mépris de la démocratie sociale et de reprise en main par l’Etat des institutions gérées par le paritarisme, le Premier ministre reconnait le rôle des interlocuteurs sociaux dans les champs qui concernent les travailleurs.

Redonner la place qui est la sienne à la négociation collective ! FO y est prête et souhaite que cet engagement ne soit pas que de la communication.

Sur les retraites, le Premier ministre souhaite préserver le système de retraite par répartition. Il reconnait que certaines limites de la loi qui a été votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées et considèrent que les interlocuteurs sociaux sont les mieux placés pour apporter des solutions. FO continuera donc de revendiquer l’abrogation de la retraite à 64 ans et de l’allongement de la durée de cotisation et le maintien des régimes spéciaux.

FO sera attentive au devenir des annonces sur l’ambition industrielle, l’accès aux services publics ou le réexamen des allègements de cotisations sociales. FO rappelle sa revendication de conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie. Sur les salaires, l’annonce d’une augmentation anticipée du SMIC en novembre est un signal favorable mais insuffisant. Le rétablissement de l’échelle mobile contribuerait à soutenir l’ensemble des bas salaires. FO souligne qu’aucune réponse n’a été apportée sur l’évolution du point d’indice dans la Fonction publique.

Enfin, FO s’inquiète de la cure d’austérité annoncée sur les dépenses publiques ainsi que de la reprise du chantier de la simplification. Pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !

Meeting Force Ouvrière du 1er octobre à Gundershoffen : plus de 200 militants FO réunis !

Mardi 1er octobre 2024, l’Union départementale Force Ouvrière du Bas-Rhin organisait son meeting revendicatif de rentrée à Gundershoffen, dans le nord du département.

Ce sont plus de 200 militants des secteurs public et privé qui se sont réunis toute la journée pour faire le point sur la situation dans notre département dans nos entreprises ainsi que dans les 3 versants de la fonction publique.

Le constat est unanime : nous refuserons un nouveau budget d’autérité qui est suicidaire économiquement et socialement. Nous engageons d’ores et déjà le combat pour soutenir tous nos camarades de Novares France, Duravit, Powerglide dont les emplois sont fortement menacés et les sites en grand danger !

Les militants Force Ouvrière du Bas-Rhin appellent à réunir tous les salariés du public et du privé pour décider des mesures qui s’imposent pour faire aboutir nos revendications, à savoir :

  • abroger urgemment la très injuste réforme des retraites,
  • défendre la notion même de services publics dans notre pays car ils constituent le pilier de notre République,
  • exiger la hausse généralisée des salaires,
  • exiger la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie,…

Enfin, pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !

Article DNA du 30 septembre 2024 :

Parution du livre les « ogres » : FO revendique des mesures urgentes face à la maltraitance dans les crèches privées !

Ce mercredi 18 septembre sort en librairie le livre de Victor Castenet : « Les ogres ». Ce nouvel ouvrage dresse de nouveau un constat accablant du secteur des crèches privées et met en lumière des situations de maltraitance sur les enfants.

Comme le souligne l’auteur, des profits colossaux sont réalisés au détriment des enfants : ration sur la nourriture, bébés pas changés, violence faites aux enfants (griffures, punition dans le noir, humiliation), oubli dans les dortoirs, maltraitance, salariées en situation de burn-out… Cet ouvrage pointe du doigt plusieurs grandes entreprises de crèches privées. Contrairement aux crèches fonctionnant à la prestation de service publique (PSU), ces grands groupes bénéficient d’une réglementation assouplie et d’un mode de financement public avantageux via la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Concrètement, ces établissements marchands fixent leurs tarifications comme bon leur semble, leur permettant à la fois d’abaisser les coûts de leur structure, tout en maximisant leurs profits.

Pour FO, La sécurité sociale ne peut et ne doit pas financer directement ou indirectement des entreprises qui vont à l’encontre des fondamentaux de la branche famille.  A la fin ce sont les enfants qui pâtissent d’une qualité d’accueil au rabais, et les parents qui endurent un reste à charge beaucoup trop important.

Malgré des alertes répétées depuis près de 20 ans par FO, malgré les différentes enquêtes journalistiques, malgré les rapports de l’IGAS, et malgré la dernière enquête parlementaire, ce système à bout de souffle n’a jamais été remis en cause par les gouvernements successifs. Pour FO il est désormais temps de passer aux actes ! Des réformes d’ampleur sont indispensables pour que cessent ces actes de maltraitance.

Ainsi, FO continue de revendiquer :

  • Une réglementation plus stricte quant à l’ouverture des micro-crèches du secteur privé notamment celles qui fonctionnent à la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Les CAF pourraient avoir un rôle prescripteur.
  • Une harmonisation des qualités d’accueil en imposant aux micro-crèches PAJE les mêmes normes que celles qui s’appliquent dans les crèches fonctionnant à la PSU.
  • Un renforcement des moyens humains et matériels de la PMI afin que soient mis en place de véritables contrôles systématiques et inopinés.
  • Un renforcement des sanctions contre les crèches qui ne respecteraient pas la réglementation applicable : suppression et remboursement des aides publiques (CAF, collectivités, …) ; mise en place de pénalités administratives extrêmement lourdes et dissuasives, et saisine automatique des procureurs dans les cas où la santé et la sécurité mettent en danger les enfants et les personnels.

Journée internationale de la paix 2024 – « Pour le pain, la paix, la liberté »

En cette journée internationale de la paix, Force Ouvrière réaffirme plus que jamais son attachement à l’expression « Pour le pain, la paix, la liberté » qui rappelle l’engagement historique de FO, incarné dès ses origines par son fondateur Léon JOUHAUX, prix Nobel de la paix en 1951, « l’interprète fidèle et le serviteur dévoué de l’idéal de paix et de justice ».

Cette journée internationale coïncide avec le lancement du Sommet pour l’Avenir des Nations-Unies qui vise à relancer les efforts à travers le monde pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, comprenant le travail décent, l’éradication de la pauvreté ou encore l’égalité de genre.

FO rappelle à l’occasion de cette journée internationale, et à la veille d’un nouveau sommet international sur le développement social après celui de 1995, son profond attachement au multilatéralisme et au rôle de chef de file de la régulation sociale au niveau mondial assumé par l’Organisation Internationale du Travail, plus que jamais centrale pour assurer le rapprochement des peuples et des travailleurs dans un monde profondément marqué par les divisions et les conflits. 

Aux côtés de la Confédération Syndicale Internationale et de la Confédération Européenne des Syndicats, FO réaffirme sa solidarité envers les travailleurs et les syndicats qui sont les premières et principales victimes des conflits qui sévissent partout dans le monde. FO continue d’appeler à une résolution pacifique de tous les conflits dans le respect du droit international avec un engagement des autorités françaises en ce sens, comme FO a pu le demander dans un courrier adressé au Premier ministre il y a quelques jours seulement face à la situation dramatique au Moyen-Orient.

FO inquiet pour l’avenir de l’AFPA !

La Confédération Force Ouvrière, en soutien à son syndicat interne, regrette que la Cour des comptes renonce à publier son rapport relatif à l’Agence nationale pour la formation des adultes (Afpa).

Les salariés de l’Afpa attendaient les conclusions de la juridiction financière. Plus encore, en raison de la situation économique instable et difficile de l’Agence, les salariés méritaient d’obtenir des réponses claires et transparentes sur le fonctionnement et la pérennité de l’établissement.

Si les informations contenues dans ce rapport pouvaient perturber les salariés, la communication de ces éléments à l’ensemble des organisations syndicales représentant les salariés est alors plus que nécessaire afin de protéger les travailleurs de l’Agence et d’améliorer durablement le fonctionnement de l’Afpa.

Selon Force Ouvrière, l’enjeu est grand car l’Afpa, en tant qu’acteur historique du Service Public de l’Emploi, jouit d’une bonne implantation géographique sur le territoire ainsi que d’infrastructures de qualité.

Il convient de préciser à ce sujet que l’AFPA vient de recevoir un rapport portant sur les coûts évités par l’accompagnement et la formation des personnes en difficultés d’accès à l’emploi. Cette démarche, initiée par la Direction de l’AFPA, permet à ce jour de démontrer financièrement l’utilité publique de l’Agence et surtout les gains générés par ses activités dans le cadre du service public de l’emploi, sur la dépense publique lorsqu’elle permet le retour à l’emploi de 70% des bénéficiaires qu’elle accueille annuellement.

Au regard des fortes mutations que notre société traverse, il est essentiel que l’Afpa puisse continuer à former l’ensemble des citoyens, qu’ils soient actifs, demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, jeunes en recherche d’une voie professionnelle…