1er janvier 2025 : une juste revalorisation de toutes les pensions !

Nos organisations de retraités ont pris connaissance des propos tenus par M. Wauquiez, Président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale, concernant la revalorisation des retraites de base en 2025, au titre du rattrapage de l’inflation 2024. M. Wauquiez a affirmé en effet qu’ « il y aura bien une revalorisation des retraites pour tous les retraités, de la moitié de l’inflation » dès janvier. Puis il a ajouté qu’au 1er juillet interviendra « une deuxième revalorisation pour les retraités les plus modestes pour les protéger intégralement de l’inflation. »

Cette réaction de M. Wauquiez, reprise par le gouvernement, traduit l’inquiétude des cercles dirigeants quant à la colère des retraités. Outre le fait qu’il est pour le moins surprenant, voire inédit, que cette annonce n’émane pas du gouvernement, nos organisations de retraités condamnent cette piteuse tentative de diviser les retraités.

En effet, cette mesure qui n’est qu’un cautère sur une jambe de bois, pénaliserait tous les retraités puisqu’elle se traduirait pour tous par une perte de pouvoir d’achat sur les 6 premiers mois de l’année, perte qui serait prolongée sur toute l’année 2025 et les années suivantes pour plus de 50 % d’entre eux, celles et ceux dont la pension dépasse le SMIC.

Cela se cumulerait aux pertes déjà subies par tous les retraités depuis des années.

Rappelons en effet que depuis janvier 2017, les pensions n’ont augmenté que de 13,6 % pour une inflation de 19,5 %. De plus, les retraités ont perdu l’équivalent de plus de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG de 2018.

Par ailleurs cette mesure est une remise en cause du droit à la retraite, du code de la Sécurité Sociale. Pour les fonctionnaires retraités, c’est une atteinte au code des pensions civiles et militaires.

Aussi, plus que jamais, nos organisations soussignées réaffirment leurs revendications et appellent les retraités, à signer massivement la pétition et à se mobiliser en particulier le 3 décembre pour dire haut et fort :

  • Oui à l’indexation de toutes les retraites de base au 1er janvier 2025.
  • Indexation a minima sur l’inflation au 1er janvier 2025.
  • Rattrapage des pertes subies depuis 2017.
  • Pas de pension en-dessous du SMIC.
  • Revalorisation des pensions indexées sur le salaire moyen.

Un gouvernement anti-Fonction publique !

Un courrier de toutes les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique daté du 29/10/2024 a obligé le ministre de la Fonction publique à nous recevoir. De fait, la délégation Force Ouvrière a quittée la séance.

Précisons que c’est la première fois que le ministre recevait les organisations syndicales en
multilatéral et après de nombreuses annonces contre les fonctionnaires (3 jours de carence, diminution de l’indemnisation en congé maladie, suppression de la GIPA, suppression de postes).

A la demande de FO d’abandonner le projet de loi Guérini et de retirer les amendements
gouvernementaux sur les 3 jours de carence et la diminution de 10% de l’indemnisation en cas d’arrêt maladie, le ministre a opposé une fin de non-recevoir.

De plus, les attaques sans précédent contre la Fonction publique territoriale avec 100 000
suppressions de postes et un budget hospitalier bien en deçà des besoins de la population sont tout aussi inacceptables.

Pour FO Fonction publique, il est impossible de s’inscrire dans un agenda social consistant à diminuer les droits des agents et à affaiblir le pouvoir d’achat.

Les attaques incessantes du gouvernement méritent une riposte des 5,7 millions d’agents de la Fonction publique.

FO Fonction publique propose aux agents une mobilisation à la hauteur des mesures anti-
fonctionnaires.

A 3 jours de carence, FO Fonction publique propose 3 jours de grève et de mobilisation aux autres organisations syndicales !

Fiers d’être fonctionnaires !
Fiers d’être au service du public !

Égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : une obligation en suspend !

A partir du 8 novembre 2024, – date théorique à laquelle les femmes devraient s’arrêter de travailler, leur taux horaire brut restant inférieur à celui des hommes (calcul basé sur les données d’Eurostat) – les femmes travaillent

gratuitement !

En cause, l’écart de rémunération en équivalent temps plein en France qui est toujours de 13,9% (contre 12,7% pour la moyenne européenne), et ce sans compter les impacts du temps partiel qui creusent fortement ces écarts.

Pourtant, l’obligation d’une égalité de rémunération pour un travail de valeur égale date de 1972 !

En 2018, l’index égalité était présenté comme la solution. Mais le bilan récent du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes a confirmé les analyses faites par Force Ouvrière depuis 5 ans dénonçant ses biais et lacunes. Sans compter que seules 1% des entreprises sont assujetties à cet outil (soit seulement 26% des salariés), et que 93% des entreprises n’encourent aucune sanction car elles ont une note supérieure au 75/100.

Lors de la conférence sociale du 16 octobre 2023, la Première ministre avait annoncé la refonte de l’index. Après une première réunion avec les interlocuteurs sociaux le 21 mars 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale a stoppé net les concertations.

Pour FO, il est plus que temps de se remettre au travail, avec un calendrier réaliste permettant la révision de l’index et la transposition de la directive européenne dite « transparence salariale » ! Cette dernière vise à renforcer l’application du principe de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes de manière plus efficace que l’actuel index égalité.

FO porte et continuera de porter au quotidien ses revendications pour obtenir enfin une véritable égalité entre les femmes et les hommes !

FO demande au gouvernement la création d’un comité de filière commerce !

Les différentes composantes du secteur du commerce, alimentaire et non alimentaire, subissent une crise importante.

En plus de consommer moins dans un environnement économique encore marqué par l’inflation, les Français changent leurs habitudes de consommation, avec un impact sur un certain nombre d’enseignes et leurs salariés, confrontés à une concurrence sévère. Dans ce contexte, les stratégies des entreprises vont toujours vers le moins disant social : rationalisation du parc de magasins, fermeture de points de vente moins rentables, transfert de sites intégrés vers la franchise…

Parce que des plans de licenciement sont toujours en cours et que l’avenir du secteur commerce dans son ensemble reste sombre, la Confédération FO et ses deux fédérations FGTA-FO et FEC-FO ont adressé au Premier ministre et aux ministres concernés par ces sujets un courrier pour demander à la mise en place urgente d’un comité de filière dédié au commerce, à l’image des comités stratégiques de filière installés dans l’industrie après la crise financière de 2008-2010.

L’objectif serait d’instaurer via cette instance, un dialogue concret et régulier entre l’État, les entreprises et les représentants des salariés sur la situation du secteur et les enjeux d’avenir auxquels il est confronté.

Présentation du budget 2025 : réaction de l’UD FO 67 !

La présentation du projet de budget 2025 par le 1er Ministre confirme nos analyses et poursuit l’aggravation de la politique de casse sociale et de destruction des droits des travailleurs.

Le 1er Ministre annonce ainsi un plan inédit de 40 milliards de baisse des dépenses publiques qui vont toucher les collectivités locales, les hôpitaux, l’école publique, la Sécurité sociale…

Tous les secteurs sont touchés à l’exception du budget de l’armée et de la justice !

Lire l’intégralité de notre communiqué :

Biogroup Lorraine : FO dénonce l’acharnement de la direction contre notre déléguée syndicale et le rejet du fait syndical !

Une nouvelle fois la direction de Biogroup Lorraine tente d’intimider notre déléguée syndicale, Valentine COSTA, en la convoquant à un entretien préalable en vue d’un licenciement pour de prétendus « agissements inappropriés », avec mise à pied immédiate et interdiction de se présenter sur son lieu de travail, ce qui est contraire à la loi.

Valentine est une militante engagée uniquement motivée par la défense des droits des salariés et à la pointe du combat syndical pour dénoncer l’absence de partage des profits réalisés par le Groupe Biogroup.

FO exige de la direction un arrêt de la procédure engagée et soutiendra sa déléguée en cas de poursuite.

Budget 2025 : un plan d’austérité qui ne dit pas son nom !

Le projet de loi de finances 2025 présenté en Conseil des ministres confirme un effort budgétaire inédit de 60 Mds.

Les plafonds de dépenses élaborés par le gouvernement démissionnaire ont été repris en arguant qu’en l’absence de mesures de redressement, le déficit budgétaire serait de l’ordre de 7% en 2025. L’objectif affiché est de réduire le déficit à 5% dès 2025 et de mettre en place une nouvelle trajectoire budgétaire afin d’éviter la procédure pour déficit excessif engagée par l’UE et de rassurer les marchés financiers.

Plus des deux tiers de l’effort portent sur les dépenses publiques soit 40 milliards d’euros en tenant compte de l’inflation : moins 20 milliards d’euros sur les dépenses de l’Etat, moins 1 milliard pour les opérateurs, moins 15 milliards d’euros pour la Sécurité sociale et moins 5 milliards d’euros pour les collectivités locales.

C’est un véritable coup de massue qui se prépare pour les services publics. Dans le détail, ce budget acte plus de 2000 suppressions nettes d’emplois dans la fonction publique d’Etat et chez les opérateurs sur des missions essentielles comme l’enseignement (– 2030), la lutte contre la fraude fiscale (-500), l’agriculture (-101), le travail et l’emploi (-973). FO rappelle que la Fonction Publique compte déjà de nombreux postes vacants et souffre d’un manque d’attractivité lié à des pertes de pouvoir d’achat conséquentes depuis plus de vingt ans dues au gel du point d’indice et à l’absence d’indexation des salaires sur l’inflation !

Sur le volet recettes, le gouvernement annonce des mesures « exceptionnelles et limitées » quand la réduction des dépenses est bien évidemment pérenne ! Les choix demeurent bien dérisoires eu égard aux 76 Mds de baisses d’impôts actées depuis 2017 ayant conduit à cette dérive budgétaire ! Ainsi, une surtaxe d’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises au chiffre d’affaires de plus de 1 milliard et une contribution exceptionnelle sur les particuliers les plus aisés sont illusoires compte tenu de la mobilité des bases taxables et des stratégies d’optimisation fiscale. En revanche, toujours rien sur les niches fiscales les plus importantes comme le CIR, les impôts sur le patrimoine des plus aisés ou une taxation des revenus financiers !

Pourtant, FO n’a cessé de rappeler que les politiques de soutien aux entreprises sans conditionnalité et les allègements fiscaux vers les ménages les plus aisés menées depuis sept ans n’ont permis ni de redresser les finances publiques ni de relancer la croissance économique ou l’investissement. Ce bilan est soigneusement occulté par une rhétorique anxiogène autour du déficit.

Quoi qu’il en soit, cette cure d’austérité risque de plonger l’économie dans la stagnation voire la récession avec en ligne de mire des pertes de pouvoir d’achat immédiates pour tous les retraités et les consommateurs avec l’augmentation conséquente de la taxe sur l’électricité (TICFE).

LE REGIOLIS A BOUT DE SOUFFLE : FO, en intersyndicale, sonne l’alerte !

Vous trouverez, ci-dessous, un communiqué de presse émanant des organisations syndicales du site CAF de Reichshoffen concernant l’arrêt fort probable de la chaîne de fabrication des trains régionaux REGIOLIS.

Contact : Hervé FILLHARDT Secrétaire du CSEDélégué Syndical FO
Téléphone: +33 6 85 64 35 51
herve.fillhardt@caf-france.net

6 route de Strasbourg 67110 REICHSHOFFEN

L’absence de revalorisation des retraites au 1er janvier 2025 serait un mauvais coup pour les retraités

Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.

Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.

Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.

Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.