Israël – Palestine – cessez- le feu immédiat !

FO constate et déplore malheureusement une nouvelle fois que le conflit et les violences l’emportent entre Israël et la Palestine.

A nouveau, FO en appelle à ce que la communauté internationale agisse effectivement pour que cessent immédiatement les violences dont sont principalement victimes les populations civiles, les travailleurs et leurs familles dont beaucoup d’enfants.

Un cessez- le feu immédiat, l’arrêt des hostilités et l’établissement des conditions assurant à la population de vivre en sécurité et d’accéder aux besoins fondamentaux (soins, alimentation, logement) sont indispensables.

Avec la Confédération Syndicale Internationale, FO considère que la solution acceptable et durable est la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et le lancement de négociations pour l’établissement des conditions économiques et sociales indispensables à la coexistence pacifique et en démocratie des États israéliens et palestiniens.

Journée mondiale pour le travail décent 2023 : l’heure est venue d’augmenter les salaires !

A l’occasion de la journée mondiale pour le travail décent du 7 octobre 2023, et à quelques jours seulement de la conférence sociale, Force Ouvrière partage le mot d’ordre de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) pour cette journée d’action : l’heure est venue d’augmenter les salaires !

Le pouvoir d’achat des travailleurs subit la pression d’une inflation galopante. Pour FO, syndicat de la fiche de paie, la hausse des salaires, c’est une urgence vitale !

FO revendique une hausse significative du SMIC et la revalorisation immédiate du point d’indice de la fonction publique ainsi que le retour au mécanisme de l’échelle mobile des salaires, afin de mettre fin au tassement des grilles salariales et de préserver le pouvoir d’achat des travailleurs. FO rappelle également que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes doit être une réalité et son exigence de voir aboutir dès maintenant son mot d’ordre : ”à travail de valeur égale, salaire égal” !

Enfin, FO partage les demandes de la CES à l’occasion de cette journée mondiale pour le travail décent : assurer des conditions de vie et de travail décentes pour les travailleurs de plateforme à travers la directive de l’UE en cours de négociation et soutenir l’initiative législative de l’UE pour des stages de qualité !

Mais où est donc passée la revalorisation« historique » des enseignants ?

https://www.snudifo67.fr/ou-est-donc-passee-la-revalorisation-historique/
Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation« historique » des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher. Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.

Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » ! La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois. Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité. Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.

Quant aux autres personnels, RIEN !
Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point –c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.

Congés payés : un droit renforcé !

FO se félicite des décisions rendues par la Cour de cassation sur le droit aux congés payés. Elles constituent une importante avancée sociale pour les salariés en renforçant leur droit.

FO a intenté, ces dernières années, plusieurs actions en justice afin de mettre notre législation nationale en conformité avec le droit de l’Union européenne et garantir une meilleure effectivité des droits des salariés à leurs congés payés.

Une action en justice portée, notamment par FO, en responsabilité de l’Etat, a été gagnée en juillet dernier pour transposition incomplète de la directive « temps de travail » en matière de congés payés.

Dans une autre affaire FO, la Cour de cassation vient de juger qu’un salarié pouvait désormais reporter ses congés payés à l’issue de son congé parental.

Le même jour, il a été jugé qu’un salarié en maladie non professionnelle acquiert dorénavant des congés payés.

De plus, pour le salarié en maladie professionnelle ou accident du travail, la période d’acquisition des congés payés n’est plus cantonnée à la première année !

Les décisions de la Cour de cassation étant d’application immédiate et rétroactive, les employeurs n’auront d’autre choix que de s’y conformer, en accordant des congés payés, aux salariés en maladie ou de retour de congé parental, sans attendre une retranscription dans le code du travail. Ces jours de congés payés constitueront soit des jours de repos soit une indemnité de congés payés en cas de rupture du contrat de travail.

Projet de loi de finances 2024 : un assemblage d’incohérences et de contradictions !

Le projet de loi de finances 2024 a été présenté hier en conseil des ministres. Après
trois années marquées par le besoin urgent de dépenses publiques dans de
nombreux domaines comme la santé, l’éducation, la lutte contre la précarité, la
réindustrialisation… la parenthèse s’est refermée. La crise inflationniste et la hausse
des taux d’intérêt font resurgir les vieux dogmes budgétaires. Avec ce projet de
budget 2024, le gouvernement s’enferme dans des promesses, des incohérences et
des contradictions. Ainsi, promet-il de lutter contre l’inflation tout en mettant fin au
bouclier tarifaire ; d’investir « massivement » dans la transition écologique et dans
les services publics en réduisant les dépenses de l’Etat ; de réduire le déficit public
sans hausse d’impôts.

En réalité, ces économies ne peuvent qu’accélérer la dégradation des services
publics, cela sans examen ni de leur utilité, ni de leur pertinence économique.
Ce budget acte la fin progressive des boucliers énergétiques (15 mds d’euros)
rognant ainsi sur le pouvoir d’achat notamment des plus modestes. Ces mesures
détonnent avec le refus d’encadrer sérieusement les marges des entreprises.

Le gouvernement compte réaliser 1 milliard d’euros d’économies sur la politique de
l’emploi, en diminuant le nombre de contrats aidés et les moyens dédiés à la
formation des demandeurs d’emplois. En matière de logement, et face à la crise
sociale qui s’annonce, de simples rustines sont proposées comme la fin de la niche «
Pinel » et une refonte du prêt à taux zéro. En 2024, l’ensemble des économies
s’élèveront à 16 mds d’euros, dont une baisse de 5,2 mds d’euros pour les dépenses
de l’Etat.

Bien qu’il ait dû consentir à de faibles hausses d’impôts (sur les sociétés d’autoroutes
et sur les aéroports), le gouvernement ne tient toujours pas compte des enjeux liés
à la lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscale, à la fiscalité du patrimoine ou
encore à la conditionnalité des aides aux entreprises. Mieux, il prétend lutter contre
la fraude fiscale, en continuant à réduire les moyens humains et financiers des
services concernés, les emplois prétendument créés relevant de redéploiement et
non de créations nettes.

Force est de constater pourtant que les baisses d’impôts réalisées ont fragilisé les
finances publiques sans pour autant avoir eu d’impact économique véritablement
significatif. Au prétexte de réduction du déficit, ce projet de budget 2024 s’annonce
donc comme la première étape d’une révision profonde des missions de l’Etat et du
périmètre de l’action publique. La mise en œuvre de ce programme serait dictée par
la double menace des marchés financiers et des règles budgétaires européennes,
dont la clause dérogatoire sera levée en 2024.

Revalorisation des retraites et des pensions au 01/01/2024 : le compte n’y est pas !

L’UCR FO prend acte de l’annonce du gouvernement de revaloriser les retraites et les pensions de 5,2% au 1er janvier 2024.

Il n’en reste pas moins qu’on est encore loin du compte au regard des pertes de pouvoir d’achat subies par les retraités depuis des années.

Rappelons que celles-ci s’élevaient sur les 7 dernières années au 1/07/2023 à 8,4% en moyenne et jusqu’à 10,2% (soit l’équivalent de 2,5 mois de pension) pour les retraités ayant subi l’augmentation de la CSG.

Ajoutons qu’avec la hausse du coût de l’énergie et des carburants, la hausse programmée des complémentaires santé, l’augmentation des franchises sur les médicaments, les 5,2% d’augmentation seront loin de couvrir ces hausses.

Aussi, plus que jamais, l’UCR FO appelle les retraités à signer et à faire signer la pétition du groupe des 9 exigeant 10% d’augmentation des pensions et des retraites tout de suite et à participer le 24 octobre aux rassemblements devant les préfectures en province et devant Matignon à Paris.

Assemblée générale de l’Union locale FO de Haguenau à Gundershoffen !

50 camarades FO se sont réunis jeudi 28 septembre à Gundershoffen pour les 40 ans de l’Union locale FO de Haguenau lors de son assemblée générale ordinaire.

Michel Poulet, secrétaire général de l’UL de Haguenau, a fait le bilan des activités de l’UL et celui-ci a été voté à l’unanimité.

Le rapport de trésorerie a également été voté à l’unanimité. (Trésorier, Claude Vix).

Présidée par Eric Borzic, secrétaire général de l’UD FO 67, l’assemblée générale a accueilli également l’ancienne secrétaire générale de l’UD FO 67, Christiane Heintz qui a retracé l’histoire de l’UL de Haguenau.

De nombreux invités, des secteurs d’activité du public et du privé, ont fait part de l’actualité économique, sociale et bien évidemment syndicale lors de ce moment fort de la vie de notre Union locale !

Michel Poulet a été réélu secrétaire général de l’UL de Haguenau au sein d’une équipe du bureau renouvelée.

Les bourses du travail : indispensables à l’exercice des libertés syndicales !

Une nouvelle fois, des unions départementales sont menacées de quitter les locaux qu’elles occupent dans les Bourses du Travail. C’est aujourd’hui le cas à Epinal dans les Vosges (88) où le bâtiment nécessiterait selon la Mairie de trop lourds travaux de rénovation.

Cette annonce est inacceptable, les Bourses du Travail sont des lieux indispensables pour les travailleurs et leurs syndicats, qui leur permettent de s’y regrouper, de discuter, de se former.

Déloger nos unions départementales des Bourses du Travail, c’est fragiliser la défense des salariés, affaiblir l’activité syndicale et les libertés syndicales.

La confédération apporte son soutien plein et entier à son union départementale des Vosges dans son combat pour préserver la Bourse du Travail d’Epinal.

La confédération apporte également tout son soutien à son union départementale du Tarn et Garonne (82), menacée elle aussi d’être délogée, dans ses démarches auprès de la mairie de Montauban pour conserver les locaux qui lui sont mis à disposition. 

En France et en Europe le 13 octobre mobilisé.es contre l’austérité pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ! 10h Place de la République à Strasbourg…

Rendez-vous à 10h Place de la République à Strasbourg sous les drapeaux FO pour la grande manifestation strasbourgeoise !

Les organisations syndicales appellent toutes et tous à rejoindre les manifestations du 13 octobre. Au cours des derniers mois, les travailleuses et les travailleurs sont descendus dans la rue partout en Europe. En France, l’intersyndicale a conduit un mouvement social historique pour s’opposer à la réforme des retraites qu’elle continue de dénoncer. La journée du 13 octobre représente une première mobilisation dans un cadre syndical européen. La manifestation à Paris accueillera des délégations de nombreux pays.

Le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour plus de solidarité, pour, l’emploi et pour une économie qui donne des résultats concrets aux travailleuses et travailleurs, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens. Les organisations syndicales françaises s’opposent à toute décision européenne qui conduit à des politiques d’austérité.

En France, de nombreuses négociations sont en cours, il faut donc se mobiliser pour qu’elles aboutissent à une amélioration des droits des travailleuses et travailleurs. A quelques jours de la Conférence sociale, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmes-hommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et bourses d’études, mais aussi sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. L’intersyndicale rappelle que les exonérations et allègements de cotisations sociales accordés aux employeurs fragilisent notre système collectif de protection sociale.

De même, les organisations syndicales qui participent aux négociations sur les retraites complémentaires Agirc Arrco et l’Assurance chômage y porteront leurs revendications et y pèseront de tout leur poids pour améliorer les droits des retraité.es et des chômeuses et chômeurs.

Les politiques d’austérité sapent aussi les services publics, particulièrement l’Hôpital ou l’Education nationale. L’intersyndicale l’affirme, ce ne sont pas des dépenses mais des investissements pour notre société et la population. Les services publics sont une richesse pour toutes et tous.

Les organisations syndicales rappellent leur attachement aux valeurs républicaines, aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de grève et de manifester.

L’intersyndicale réaffirme son refus de toute régression sociale et appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale.

Pour plus de justice sociale, toutes et tous mobilisé.es le 13 octobre !

Cécile Kohler et Jacques Paris doivent être immédiatement libérés !

Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 8 mai 2022 alors qu’ils
profitaient des congés de printemps pour visiter l’Iran.

Ils sont depuis détenus sans aucun fondement, comme d’autres ressortissants
français notamment l’ont été ou le sont encore, dans des conditions
inacceptables, mis à l’isolement de nombreux mois, n’ayant bénéficié que de
très rares et très courtes visites de l’ambassadeur français, n’ayant eu la
possibilité que de quelques très courts échanges téléphoniques avec leurs
familles.

Alors que cela fait désormais plus de 500 jours que cette situation intolérable
dure, FO en appelle à nouveau à leur libération immédiate et à leur retour en
France auprès de leurs familles et proches.