Assemblée générale élective du Snudi-FO 67 : une centaine de personnes rassemblées pour définir les orientations du syndicat !

Ce vendredi 16 juin, s’est tenue l’assemblée générale du Snudi-FO 67 qui, cette année, devait renouveler les instances départementales.

En guise d’introduction, la vidéo ci-dessous a rappelé à quel point les militants du Snudi-FO 67 ont réussi à mobiliser dans les manifestations strasbourgeoises :

Toutes les instances départementales du Snudi-FO 67 ont été renouvelées et votées à l’unanimité de l’assemblée générale.

De nombreux camarades de divers secteurs d’activités sont intervenus lors de notre AG pour faire part de leurs actions syndicales depuis plusieurs mois :

  • Eric Borzic, secrétaire général de l’Union départemental FO 67,
  • Frédéric Volle, secrétaire général du Snudi-FO national,
  • Catherine Jaegle, trésorière générale de l’UD FO 67 et secrétaire départementale du SDAS-FO 67,
  • Joël Wernert, membre du bureau de l’UD FO 67 et délégué syndical FO chez Tryba,
  • Nicolas Guthmüller, représentant syndical FO 67 chez Tryba,
  • Philippe Lazarus, délégué syndical FO chez BDR Therma,
  • Laurent Thieriot, délégué syndical FO chez De Dietrich Zinswiller,
  • Dorsaf Dridi, secrétaire départementale Spaseen-FO 67,
  • Tamar Bouissou, secrétaire départementale SNFOLC 67,
  • Suzy Michel, secrétaire académique FO-ESR,

L’Assemblée générale du Snudi-FO 67 a discuté longuement pour définir l’orientation pour les 2 prochaines années et a adopté à l’unanimité la résolution générale suivante :

Un nouvel appel au niveau européen pour dire non aux stages non rémunérés !

Le Parlement européen vient d’adopter un rapport d’initiative appelant la Commission européenne à proposer une initiative législative afin de mettre un terme aux stages non rémunérés en Europe !  

C’est une nouvelle étape dans la longue bataille menée par le mouvement syndical européen, et notamment le Comité Jeunes de la Confédération Européenne des Syndicats, pour lutter contre les emplois déguisés en stage et préserver la dimension pédagogique des stages inscrits dans les parcours scolaires, tout en assurant que tout travail mérite salaire. 

Face à l’inertie des Etats membres et la persistance des abus commis par les employeurs, il est grand temps d’adopter une initiative législative de l’UE afin de mettre un terme à l’exploitation des jeunes travailleurs. C’est un constat également partagé dans le cadre de la lutte contre le travail non déclaré en France !  

Ce rapport demande notamment à la Commission européenne d’intégrer le droit à une rémunération équitable en ligne avec le salaire minimum légal ou conventionnel au niveau national. Il demande également une couverture par la Sécurité sociale ainsi que la préservation des formations inscrites dans les parcours scolaires  

Force Ouvrière partage l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats et du Parlement européen à procéder au plus vite à la consultation des interlocuteurs sociaux au niveau européen, en vertu de l’article 153 du TFUE, pour établir une initiative législative de l’UE qui puisse aboutir au plus vite. 

Appel du SNETAA-FO académique à l’adresse des collègues en lycée professionnel !

Chers collègues des lycées professionnels,

Le « pacte » non sécable ou pas, est inacceptable. Même si nous
sommes assez loin dans cette réforme de ce qui était brutalement
annoncé en septembre-décembre, ce que l’on nous propose là met
profondément en cause notre statut et ouvre entre autres la voie à
l’annualisation des services. 

On ne saurait faire reposer une réforme sur le volontariat ; on ne
peut proposer des dédoublements de classes ou des options dans
certains Etablissements où l’on aura trouvé des professeurs « engagés »
et ne rien proposer dans les nombreux autres Etablissements où les
enseignants se sont déjà « engagés » à ne pas signer ce « pacte »… 

Du volontariat on passera forcément à l’obligation :  égalité du
service public oblige… 

Engagez-vous à dire « NON » au « PACTE » ; faites pression sur le
ministère – et bien plus efficacement sans doute que par une grève
ponctuelle – et permettez à vos syndicats de renégocier, à votre
bénéfice, au bénéfice de nos élèves, de tous les élèves de nos
LP, des aménagements de ces propositions qui ne remettront pas en
question – à nouveau et à plus ou moins court terme – votre statut et vos
conditions de travail. 

Le Snetaa-FO y œuvre depuis début mai ; aidez-nous, aidez-vous
!… 
DITES « NON » AU PACTE !
Et si vous vous êtes dit intéressés, rien ne vous empêche de revenir sur
votre décision première.

Fonctionnaires : le point d’indice augmenté de … 1,5% ! Ils se moquent de nous ! Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye ! Augmentation de 10% de la valeur du point, tout de suite !

Le ministre Guérini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics :

  • Une augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par exemple pour un agent gagnant 2000€ par mois une augmentation de 30€ par mois)
  • L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25€ brut mensuels)
  • Une prime de pouvoir d’achat de 300€ à 800€ annuels pour les fonctionnaires dont la rémunération totale est inférieure à 3250€ par mois
  • Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait de 50% à 75%.

Alors que l’inflation atteint des sommets, de qui se moque le ministre avec cette aumône ? Pense-t-il que les personnels, pris à la gorge par l’augmentation des prix, se contenteront de quelques cacahuètes ?

Et que devraient penser les enseignants à qui le président Macron avait mensongèrement promis une augmentation de 10% pour tous ?

C’est dans cette situation que, dans les écoles, dans les établissements, le pacte « travailler plus pour perdre moins », visant à opposer les collègues entre eux, est proposé aux personnels. On leur demande de se porter volontaire pour exercer des missions supplémentaires remettant en cause les statuts en échange d’une prime.

Les collègues rejettent le « pacte » en témoignent les nombreuses motions adoptées unanimement dans les écoles et les établissements, refusant collectivement le « pacte » et exigeant son retrait, sont adoptées. Les personnels de direction n’acceptent pas plus ce « pacte ».

Ainsi, le syndicat ID-FO, s’adressant au président Macron, indique : « Dans ce contexte, Monsieur le Président, un moratoire sur la mise en œuvre du pacte s’impose. »

La colère monte dans les écoles, les établissements, les services et les universités. Les personnels n’acceptent pas l’effondrement sans fin de leur pouvoir d’achat et la liquidation de leur statut, tout comme ils n’acceptent toujours pas les deux ans ferme imposés par la réforme des retraites.
Dans ce contexte, la FNEC FP-FO exige :

  • Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
  • Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice, tout de suite !
  • L’abrogation de la réforme des retraites !
    Elle invite les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements et les services à adopter des motions rappelant les revendications et à préparer la mobilisation pour les faire aboutir.

Annonce gouvernementale : Un pas supplémentaire dans l’étatisation de la Sécurité sociale !

Le ministre délégué aux comptes publics a annoncé différentes mesures en vue de lutter contre la fraude sociale. De quelles fraudes parle-t-on ? Ces annonces sont une stigmatisation accrue des allocataires pour masquer des fraudes bien plus massives.

Celles-ci constituent un pas supplémentaire dans l’étatisation de la Sécurité sociale.

Pour FO, il faut préserver notre modèle social, encore faut-il que ce modèle soit aussi maintenu dans sa gestion paritaire.

La fusion de la carte d’identité avec la carte vitale, aurait pour premier effet d’accroître la mainmise de l’Etat sur la Sécurité sociale, pourtant historiquement gérée de manière paritaire.

FO s’oppose à cette étatisation rampante de la Sécurité sociale et rappelle que l’un des moyens de « contrôler notre modèle social » est de conditionner les aides publiques aux entreprises et d’arrêter la politique d’exonération des cotisations sociales.

Non au « pacte enseignant », défense de nos retraites et de notre statut ! Tous au rassemblement mercredi 31 mai à Strasbourg 14h devant le Rectorat ! Tous en grève mardi 6 juin !

Depuis des mois, au côté des autres salariés, les enseignants, AESH et PsyEN du 1er degré se mobilisent par la grève et les manifestations pour le retrait de la réforme des retraites qui leur impose un report de deux ans de l’âge légal de départ ainsi que, pour certains, un allongement de la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Ils
sont également confrontés à un effondrement sans précédent de leur pouvoir d’achat du fait de l’inflation galopante et de l’augmentation dérisoire de 3,5% de la valeur du point d’indice.

C’est dans cette situation que le ministre Ndiaye entend imposer son « pacte » lors du comité social d’administration (CSA) mercredi 31 mai. Pour bénéficier de primes, les personnels devraient ainsi accepter des tâches supplémentaires, au premier rang desquelles « assurer les sessions hebdomadaires de soutien ou d’approfondissement en français ou en mathématiques qui seront mises en œuvre pour tous les élèves de 6e à la rentrée et participer au dispositif Devoirs faits (accompagnement au travail personnel), notamment en classe de 6e »

Un petit amendement lourd de conséquences pour notre statut !

Utilisant le prétexte du « pacte », le ministre a tenté de faire adopter lors du CSA ministériel du 16 mai une modification de l’article 1 du décret 90-860 du 1er août 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles qui ajoute le collège comme lieu d’exercice pour les PE.

Mis en place au prétexte du « pacte » et des sessions de soutien des professeurs des écoles en classe de 6ème, cet ajout pourra permettre demain au ministre d’envoyer des enseignants du 1er degré enseigner au collège en lieu et place de professeurs certifiés ou agrégés !

Cette modification, qui confirme la volonté jamais démentie du ministre et de ses prédécesseurs d’avancer vers la fusion des corps enseignants, constitue donc une attaque sans précédent contre notre statut ! Lors du CSA du 16 mai, l’ensemble des organisations syndicales ont d’ailleurs voté contre ces modifications du décret de 1990.

Réforme des retraites, « pacte », attaque contre notre statut, loi Rilhac qui entend transformer les directeurs en contremaîtres des IEN… Nous n’acceptons pas !

Tous aux rassemblements du 31 mai et en grève le 6 juin en défense des revendications !

Dans cette situation, le Snudi-FO se félicite de l’appel des fédérations de l’Education nationale FNEC FP-FO, FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SUD Education et SNALC qui indique notamment : « Nos organisations refusent le Pacte (…) Nous revendiquons de véritables augmentations salariales en particulier par l’augmentation du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation. » et qui appelle à des rassemblements devant le ministère, les rectorats et les DSDEN le 31 mai ainsi qu’à la grève mardi 6 juin pour le retrait de la réforme des retraites.

Le SNUDI-FO appelle les enseignants, AESH et PsyEN du 1er degré à participer nombreux aux rassemblements devant le ministère, les rectorats et les DSDEN le 31 mai, et à être massivement en grève le 6 juin à l’appel de l’intersyndicale, pour exiger :
• L’abrogation de la loi sur les retraites !
• Le retrait du « pacte » et des augmentations indiciaires immédiates pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation !
• La défense de notre statut de professeur des écoles et le maintien du décret de 1990 !
• L’abandon de la loi Rilhac et de ses décrets d’application !

6 juin : gagnons le retrait de la réforme et obtenons des avancées sociales !

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.

L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise.

Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.

Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleuses et travailleurs.

Site intersyndical : je fais voter mon député !

Une proposition de loi sur les retraites est en cours qui propose d’abroger la réforme des retraites que le gouvernement a imposé via le 49-3 et que nous combattons depuis le 19 janvier.

L’Assemblée Nationale va enfin pouvoir, pour la première fois, se prononcer.

L’intersyndicale a mis en ligne une plateforme d’interpellation des députés afin qu’ils respectent la volonté de plus de 7 français·es sur 10 et qu’ils votent « pour » ou s’abstiennent, le 8 juin.

La plateforme permet de générer automatiquement un mail ou un tweet « type », modifiables.

En cliquant sur le lien, chacun pourra aussi inviter des amis et contacts à participer à la journée d’action, de grèves et de manifestations prévue le 6 juin.

Nous serons, ce jour-là, nombreux, dans la rue, partout en France à l’appel de l’intersyndicale.

Pour FO et pour l’intersyndicale, la réforme des retraites, c’est toujours NON !

 Voir en ligne  : Je clique ici =>

Communiqué des organisations des retraités – Proposition de loi sur « la société du bien vieillir : une provocation !

Les organisations de retraité·es constituant le Groupe des 9 (UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR CFE-CGC, FSU, UNIRS Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA) ont pris connaissance de la proposition de loi « portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France » présentée par les groupes parlementaires Renaissance et Horizon.

Elles constatent que cette proposition de loi est discutée au moment où le Président de la République, passant outre la volonté de l’immense majorité de la population, promulgue en pleine nuit la loi injuste et injustifiée allongeant la durée de cotisation et repoussant l’âge de départ en retraite à 64 ans.

Pour le Groupe des 9, cette proposition de loi relève de la provocation : en effet, comment oser expliquer que « bien vieillir en France, c’est vivre plus longtemps en bonne santé » alors que le recul de l’âge de départ en retraite de 2 ans va aboutir à augmenter de façon considérable le nombre de personnes en invalidité, en arrêt maladie, en accident du travail ou en maladie professionnelle dans une situation où l’espérance de vie en bonne santé dans notre pays est en recul.

En réalité, les 14 articles de la proposition de loi initiale se contentent de mesurettes qui ne répondent pas aux enjeux qu’engendre le vieillissement de la population.

Le Groupe des 9 constate d’ailleurs que la députée Renaissance Monique Iborra, a renoncé à être rapporteure de cette proposition de loi, considérant que c’était « un grand gâchis » et a affirmé qu’elle « ne la votera pas ». De même, la Défenseure des Droits a indiqué que cette proposition de loi n’était qu’un « piètre substitut à la loi grand âge qu’on nous avait promise. »

Pour le groupe des 9,

• au lieu de créer les 1000 EHPAD publics indispensables pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les 108 000 personnes âgées supplémentaires en établissement d’ici à 2030 selon la DREES,

• au lieu de prendre les dispositions pour embaucher, selon plusieurs rapports, les 240 000 professionnels dont les EHPAD ont besoin pour garantir un taux d’encadrement acceptable, alors même que le PLFSS 2023 entendait « renforcer la présence de soignants auprès des résidents en recrutant 50 000 professionnels soignants (infirmiers et aides-soignants) »

• au lieu de revaloriser les salaires et d’améliorer les conditions de travail des personnels, la proposition de loi prône un « virage domiciliaire » alors que le secteur de l’accompagnement des personnes âgées à domicile est déjà asphyxié et qu’il faudrait créer au bas mot 100 000 nouveaux emplois pour répondre aux demandes.

Aussi, les organisations soussignées appellent à un vrai débat (réclamé par tous) se concluant par un vote au Parlement avec une programmation des engagements et des financements. Elles appellent enfin l’ensemble des citoyen·nes, notamment retraité·es à porter leurs revendications, en particulier :

• Un agent par résident dans les EHPAD.

• La construction en nombre d’EHPAD publics pour faire face aux besoins liés au vieillissement de la population.

• La création de 100 000 postes pour tous les services d’aide à domicile et une amélioration de leur rémunération, de leur formation et de leurs conditions de travail pour permettre une prise en charge répondant aux besoins.

• La suppression du Reste à Charge pour les personnes concernées en EHPAD ou à domicile.

• La création d’un Service public de l’autonomie

Les organisations soussignées prendront toutes leurs responsabilités pour oeuvrer à l’unité la plus large permettant de faire aboutir ces revendications.

Marc Bastide (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)

Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)

Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)

Daniel Delabarre (UNIR CFE-CGC, 59 rue du Rocher, 75008 Paris)

Marylène Cahouet (FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas)

Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)

Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)

Roger Perret (Ensemble & Solidaires – UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)

Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)