Hong-Kong : chasse aux syndicalistes même en exil !

Force Ouvrière dénonce l’acharnement des autorités chinoises.

Depuis le 1er juillet 2020, Hong Kong se voit appliquer la loi sur la sécurité nationale chinoise, loi qui prive tous les habitants de Hong Kong des droits et libertés fondamentales. Force Ouvrière dénonce le mandat d’arrêt prononcé le 3 juillet 2023 à l’encontre de Christopher Mung, ainsi que de sept militants par les autorités hongkongaises.

Force Ouvrière, avec la Confédération Syndicale Internationale, a, dès l’adoption de la loi sur la sécurité nationale, dénoncé ses dispositions liberticides et l’instrumentalisation de cette loi à des fins de répression entre autres syndicale. Cette loi a ainsi mis fin à la liberté syndicale, au droit de manifester mais aussi au droit de grève.

Trois ans après l’adoption de cette loi, le bilan est lourd pour le syndicat hongkongais : après l’arrestation et l’emprisonnement de différents leader syndicaux hongkongais, HKCTU (confédération syndicale de Hong Kong) et la plupart des syndicats n’ont finalement eu d’autres choix que de s’auto-dissoudre.

Certains militants ont été forcés à fuir Hong Kong vers d’autres pays pour continuer leurs luttes. C’est le cas de Christopher Mung, syndicaliste hongkongais en exil depuis 2011 et directeur de l’Observatoire des droits travailleurs à Hong Kong, visé aujourd’hui par ce mandat d’arrêt pour incitation à la sécession depuis le 3 juillet 2023, avec sept défenseurs des droits. Une prime d’1 million de HK$ (près de 120 000€) est promise pour chacune des arrestations.

La Chine, contrairement à toutes les conventions internationales érigées par l’ONU et ses 193 pays membres, considère que la loi sur la sécurité nationale s’applique même à l’étranger pour tout ressortissant chinois ou anciens ressortissants chinois, mettant en danger nos camarades en exil.

Les syndicalistes Hong-Kongais ne sont donc pas en sécurité, même en exil !

Christopher Mung, syndicaliste hongkongais en exil depuis 2011, a créé un institut pour continuer à porter la voix des travailleurs hongkongais et alerter sur la situation dramatique à Hong-Kong. Christopher est intervenu en France à de nombreuses reprises, et participait encore jeudi 29 juin 2023 à un rassemblement de soutien co-organisé à Paris par la CFDT, la CGT, et FO et la CSI pour faire connaitre l’état des libertés syndicales à Hong Kong.

Aucun militant ne doit être inquiété, incarcéré, torturé ou tué en raison de son engagement, notamment syndical. Force Ouvrière demande à la France de rappeler aux autorités de Hong-Kong à respecter ses engagements internationaux notamment la Convention n°87 sur la liberté syndicale de l’Organisation Internationale du Travail ou encore du Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations-Unies.

La confédération Force Ouvrière demande à la France d’œuvrer au niveau national, européen et international pour obtenir l’abrogation immédiate des 8 mandats d’arrêt émis par les autorités de Hong Kong et réitèrent leur appel pour la libération immédiate de tous les militants syndicaux emprisonnés.

FO dénonce la faible revalorisation de l’indemnisation chômage !

Lors d’une réunion du conseil d’administration de l’Unedic, consacrée à la revalorisation de l’allocation chômage, Force Ouvrière a demandé une hausse de 5,4% minimum, afin de compenser la baisse de pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi.

Le patronat a refusé cette revalorisation, la limitant à 1,9% prétextant que le marché du travail avait redémarré, insinuant ainsi qu’une telle augmentation n’encouragerait pas les reprises d’emplois.

Les demandeurs d’emploi, dont la durée d’indemnisation a déjà diminué de 25% au 1er février 2023, conséquence de la réforme de l’Assurance chômage imposée par le gouvernement fin 2022, verront désormais leur pouvoir d’achat baisser considérablement.

FO ne peut admettre une si faible réévaluation. Puisqu’un vote contre aurait entraîné l’absence totale de revalorisation, comme les autres organisations syndicales, FO s’est donc évidement abstenue lors du vote au Conseil d’administration de l’Unedic.

Congrès du syndicat Unité SGP Police-FO à Nancy : la délégation alsacienne bien représentée !

Réunis en congrès ordinaire à Nancy, la délégation Alsace composée d’Emmanuel Georg, secrétaire départemental Bas-Rhin et Régional Alsace, Bertrand Paysserand, secrétaire départemental adjoint Bas-Rhin et Régional adjoint Alsace, Xavier Dupin, secrétaire départemental adjoint Bas-Rhin, Billel Debbiche, secrétaire départemental Haut-Rhin et trésorier régional,

La délégation a pu largement échanger avec Frédéric Souillot, secrétaire général confédéral Force Ouvrière.

Grégory JORON a été réélu secrétaire général du syndicat Unité SGP Police !

Assemblée générale élective du Snudi-FO 67 : une centaine de personnes rassemblées pour définir les orientations du syndicat !

Ce vendredi 16 juin, s’est tenue l’assemblée générale du Snudi-FO 67 qui, cette année, devait renouveler les instances départementales.

En guise d’introduction, la vidéo ci-dessous a rappelé à quel point les militants du Snudi-FO 67 ont réussi à mobiliser dans les manifestations strasbourgeoises :

Toutes les instances départementales du Snudi-FO 67 ont été renouvelées et votées à l’unanimité de l’assemblée générale.

De nombreux camarades de divers secteurs d’activités sont intervenus lors de notre AG pour faire part de leurs actions syndicales depuis plusieurs mois :

  • Eric Borzic, secrétaire général de l’Union départemental FO 67,
  • Frédéric Volle, secrétaire général du Snudi-FO national,
  • Catherine Jaegle, trésorière générale de l’UD FO 67 et secrétaire départementale du SDAS-FO 67,
  • Joël Wernert, membre du bureau de l’UD FO 67 et délégué syndical FO chez Tryba,
  • Nicolas Guthmüller, représentant syndical FO 67 chez Tryba,
  • Philippe Lazarus, délégué syndical FO chez BDR Therma,
  • Laurent Thieriot, délégué syndical FO chez De Dietrich Zinswiller,
  • Dorsaf Dridi, secrétaire départementale Spaseen-FO 67,
  • Tamar Bouissou, secrétaire départementale SNFOLC 67,
  • Suzy Michel, secrétaire académique FO-ESR,

L’Assemblée générale du Snudi-FO 67 a discuté longuement pour définir l’orientation pour les 2 prochaines années et a adopté à l’unanimité la résolution générale suivante :

Un nouvel appel au niveau européen pour dire non aux stages non rémunérés !

Le Parlement européen vient d’adopter un rapport d’initiative appelant la Commission européenne à proposer une initiative législative afin de mettre un terme aux stages non rémunérés en Europe !  

C’est une nouvelle étape dans la longue bataille menée par le mouvement syndical européen, et notamment le Comité Jeunes de la Confédération Européenne des Syndicats, pour lutter contre les emplois déguisés en stage et préserver la dimension pédagogique des stages inscrits dans les parcours scolaires, tout en assurant que tout travail mérite salaire. 

Face à l’inertie des Etats membres et la persistance des abus commis par les employeurs, il est grand temps d’adopter une initiative législative de l’UE afin de mettre un terme à l’exploitation des jeunes travailleurs. C’est un constat également partagé dans le cadre de la lutte contre le travail non déclaré en France !  

Ce rapport demande notamment à la Commission européenne d’intégrer le droit à une rémunération équitable en ligne avec le salaire minimum légal ou conventionnel au niveau national. Il demande également une couverture par la Sécurité sociale ainsi que la préservation des formations inscrites dans les parcours scolaires  

Force Ouvrière partage l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats et du Parlement européen à procéder au plus vite à la consultation des interlocuteurs sociaux au niveau européen, en vertu de l’article 153 du TFUE, pour établir une initiative législative de l’UE qui puisse aboutir au plus vite. 

Appel du SNETAA-FO académique à l’adresse des collègues en lycée professionnel !

Chers collègues des lycées professionnels,

Le « pacte » non sécable ou pas, est inacceptable. Même si nous
sommes assez loin dans cette réforme de ce qui était brutalement
annoncé en septembre-décembre, ce que l’on nous propose là met
profondément en cause notre statut et ouvre entre autres la voie à
l’annualisation des services. 

On ne saurait faire reposer une réforme sur le volontariat ; on ne
peut proposer des dédoublements de classes ou des options dans
certains Etablissements où l’on aura trouvé des professeurs « engagés »
et ne rien proposer dans les nombreux autres Etablissements où les
enseignants se sont déjà « engagés » à ne pas signer ce « pacte »… 

Du volontariat on passera forcément à l’obligation :  égalité du
service public oblige… 

Engagez-vous à dire « NON » au « PACTE » ; faites pression sur le
ministère – et bien plus efficacement sans doute que par une grève
ponctuelle – et permettez à vos syndicats de renégocier, à votre
bénéfice, au bénéfice de nos élèves, de tous les élèves de nos
LP, des aménagements de ces propositions qui ne remettront pas en
question – à nouveau et à plus ou moins court terme – votre statut et vos
conditions de travail. 

Le Snetaa-FO y œuvre depuis début mai ; aidez-nous, aidez-vous
!… 
DITES « NON » AU PACTE !
Et si vous vous êtes dit intéressés, rien ne vous empêche de revenir sur
votre décision première.

Fonctionnaires : le point d’indice augmenté de … 1,5% ! Ils se moquent de nous ! Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye ! Augmentation de 10% de la valeur du point, tout de suite !

Le ministre Guérini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics :

  • Une augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par exemple pour un agent gagnant 2000€ par mois une augmentation de 30€ par mois)
  • L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25€ brut mensuels)
  • Une prime de pouvoir d’achat de 300€ à 800€ annuels pour les fonctionnaires dont la rémunération totale est inférieure à 3250€ par mois
  • Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait de 50% à 75%.

Alors que l’inflation atteint des sommets, de qui se moque le ministre avec cette aumône ? Pense-t-il que les personnels, pris à la gorge par l’augmentation des prix, se contenteront de quelques cacahuètes ?

Et que devraient penser les enseignants à qui le président Macron avait mensongèrement promis une augmentation de 10% pour tous ?

C’est dans cette situation que, dans les écoles, dans les établissements, le pacte « travailler plus pour perdre moins », visant à opposer les collègues entre eux, est proposé aux personnels. On leur demande de se porter volontaire pour exercer des missions supplémentaires remettant en cause les statuts en échange d’une prime.

Les collègues rejettent le « pacte » en témoignent les nombreuses motions adoptées unanimement dans les écoles et les établissements, refusant collectivement le « pacte » et exigeant son retrait, sont adoptées. Les personnels de direction n’acceptent pas plus ce « pacte ».

Ainsi, le syndicat ID-FO, s’adressant au président Macron, indique : « Dans ce contexte, Monsieur le Président, un moratoire sur la mise en œuvre du pacte s’impose. »

La colère monte dans les écoles, les établissements, les services et les universités. Les personnels n’acceptent pas l’effondrement sans fin de leur pouvoir d’achat et la liquidation de leur statut, tout comme ils n’acceptent toujours pas les deux ans ferme imposés par la réforme des retraites.
Dans ce contexte, la FNEC FP-FO exige :

  • Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
  • Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice, tout de suite !
  • L’abrogation de la réforme des retraites !
    Elle invite les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements et les services à adopter des motions rappelant les revendications et à préparer la mobilisation pour les faire aboutir.

Annonce gouvernementale : Un pas supplémentaire dans l’étatisation de la Sécurité sociale !

Le ministre délégué aux comptes publics a annoncé différentes mesures en vue de lutter contre la fraude sociale. De quelles fraudes parle-t-on ? Ces annonces sont une stigmatisation accrue des allocataires pour masquer des fraudes bien plus massives.

Celles-ci constituent un pas supplémentaire dans l’étatisation de la Sécurité sociale.

Pour FO, il faut préserver notre modèle social, encore faut-il que ce modèle soit aussi maintenu dans sa gestion paritaire.

La fusion de la carte d’identité avec la carte vitale, aurait pour premier effet d’accroître la mainmise de l’Etat sur la Sécurité sociale, pourtant historiquement gérée de manière paritaire.

FO s’oppose à cette étatisation rampante de la Sécurité sociale et rappelle que l’un des moyens de « contrôler notre modèle social » est de conditionner les aides publiques aux entreprises et d’arrêter la politique d’exonération des cotisations sociales.

Non au « pacte enseignant », défense de nos retraites et de notre statut ! Tous au rassemblement mercredi 31 mai à Strasbourg 14h devant le Rectorat ! Tous en grève mardi 6 juin !

Depuis des mois, au côté des autres salariés, les enseignants, AESH et PsyEN du 1er degré se mobilisent par la grève et les manifestations pour le retrait de la réforme des retraites qui leur impose un report de deux ans de l’âge légal de départ ainsi que, pour certains, un allongement de la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Ils
sont également confrontés à un effondrement sans précédent de leur pouvoir d’achat du fait de l’inflation galopante et de l’augmentation dérisoire de 3,5% de la valeur du point d’indice.

C’est dans cette situation que le ministre Ndiaye entend imposer son « pacte » lors du comité social d’administration (CSA) mercredi 31 mai. Pour bénéficier de primes, les personnels devraient ainsi accepter des tâches supplémentaires, au premier rang desquelles « assurer les sessions hebdomadaires de soutien ou d’approfondissement en français ou en mathématiques qui seront mises en œuvre pour tous les élèves de 6e à la rentrée et participer au dispositif Devoirs faits (accompagnement au travail personnel), notamment en classe de 6e »

Un petit amendement lourd de conséquences pour notre statut !

Utilisant le prétexte du « pacte », le ministre a tenté de faire adopter lors du CSA ministériel du 16 mai une modification de l’article 1 du décret 90-860 du 1er août 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles qui ajoute le collège comme lieu d’exercice pour les PE.

Mis en place au prétexte du « pacte » et des sessions de soutien des professeurs des écoles en classe de 6ème, cet ajout pourra permettre demain au ministre d’envoyer des enseignants du 1er degré enseigner au collège en lieu et place de professeurs certifiés ou agrégés !

Cette modification, qui confirme la volonté jamais démentie du ministre et de ses prédécesseurs d’avancer vers la fusion des corps enseignants, constitue donc une attaque sans précédent contre notre statut ! Lors du CSA du 16 mai, l’ensemble des organisations syndicales ont d’ailleurs voté contre ces modifications du décret de 1990.

Réforme des retraites, « pacte », attaque contre notre statut, loi Rilhac qui entend transformer les directeurs en contremaîtres des IEN… Nous n’acceptons pas !

Tous aux rassemblements du 31 mai et en grève le 6 juin en défense des revendications !

Dans cette situation, le Snudi-FO se félicite de l’appel des fédérations de l’Education nationale FNEC FP-FO, FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SUD Education et SNALC qui indique notamment : « Nos organisations refusent le Pacte (…) Nous revendiquons de véritables augmentations salariales en particulier par l’augmentation du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation. » et qui appelle à des rassemblements devant le ministère, les rectorats et les DSDEN le 31 mai ainsi qu’à la grève mardi 6 juin pour le retrait de la réforme des retraites.

Le SNUDI-FO appelle les enseignants, AESH et PsyEN du 1er degré à participer nombreux aux rassemblements devant le ministère, les rectorats et les DSDEN le 31 mai, et à être massivement en grève le 6 juin à l’appel de l’intersyndicale, pour exiger :
• L’abrogation de la loi sur les retraites !
• Le retrait du « pacte » et des augmentations indiciaires immédiates pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation !
• La défense de notre statut de professeur des écoles et le maintien du décret de 1990 !
• L’abandon de la loi Rilhac et de ses décrets d’application !