FO demande au gouvernement la création d’un comité de filière commerce !

Les différentes composantes du secteur du commerce, alimentaire et non alimentaire, subissent une crise importante.

En plus de consommer moins dans un environnement économique encore marqué par l’inflation, les Français changent leurs habitudes de consommation, avec un impact sur un certain nombre d’enseignes et leurs salariés, confrontés à une concurrence sévère. Dans ce contexte, les stratégies des entreprises vont toujours vers le moins disant social : rationalisation du parc de magasins, fermeture de points de vente moins rentables, transfert de sites intégrés vers la franchise…

Parce que des plans de licenciement sont toujours en cours et que l’avenir du secteur commerce dans son ensemble reste sombre, la Confédération FO et ses deux fédérations FGTA-FO et FEC-FO ont adressé au Premier ministre et aux ministres concernés par ces sujets un courrier pour demander à la mise en place urgente d’un comité de filière dédié au commerce, à l’image des comités stratégiques de filière installés dans l’industrie après la crise financière de 2008-2010.

L’objectif serait d’instaurer via cette instance, un dialogue concret et régulier entre l’État, les entreprises et les représentants des salariés sur la situation du secteur et les enjeux d’avenir auxquels il est confronté.

Présentation du budget 2025 : réaction de l’UD FO 67 !

La présentation du projet de budget 2025 par le 1er Ministre confirme nos analyses et poursuit l’aggravation de la politique de casse sociale et de destruction des droits des travailleurs.

Le 1er Ministre annonce ainsi un plan inédit de 40 milliards de baisse des dépenses publiques qui vont toucher les collectivités locales, les hôpitaux, l’école publique, la Sécurité sociale…

Tous les secteurs sont touchés à l’exception du budget de l’armée et de la justice !

Lire l’intégralité de notre communiqué :

Biogroup Lorraine : FO dénonce l’acharnement de la direction contre notre déléguée syndicale et le rejet du fait syndical !

Une nouvelle fois la direction de Biogroup Lorraine tente d’intimider notre déléguée syndicale, Valentine COSTA, en la convoquant à un entretien préalable en vue d’un licenciement pour de prétendus « agissements inappropriés », avec mise à pied immédiate et interdiction de se présenter sur son lieu de travail, ce qui est contraire à la loi.

Valentine est une militante engagée uniquement motivée par la défense des droits des salariés et à la pointe du combat syndical pour dénoncer l’absence de partage des profits réalisés par le Groupe Biogroup.

FO exige de la direction un arrêt de la procédure engagée et soutiendra sa déléguée en cas de poursuite.

Budget 2025 : un plan d’austérité qui ne dit pas son nom !

Le projet de loi de finances 2025 présenté en Conseil des ministres confirme un effort budgétaire inédit de 60 Mds.

Les plafonds de dépenses élaborés par le gouvernement démissionnaire ont été repris en arguant qu’en l’absence de mesures de redressement, le déficit budgétaire serait de l’ordre de 7% en 2025. L’objectif affiché est de réduire le déficit à 5% dès 2025 et de mettre en place une nouvelle trajectoire budgétaire afin d’éviter la procédure pour déficit excessif engagée par l’UE et de rassurer les marchés financiers.

Plus des deux tiers de l’effort portent sur les dépenses publiques soit 40 milliards d’euros en tenant compte de l’inflation : moins 20 milliards d’euros sur les dépenses de l’Etat, moins 1 milliard pour les opérateurs, moins 15 milliards d’euros pour la Sécurité sociale et moins 5 milliards d’euros pour les collectivités locales.

C’est un véritable coup de massue qui se prépare pour les services publics. Dans le détail, ce budget acte plus de 2000 suppressions nettes d’emplois dans la fonction publique d’Etat et chez les opérateurs sur des missions essentielles comme l’enseignement (– 2030), la lutte contre la fraude fiscale (-500), l’agriculture (-101), le travail et l’emploi (-973). FO rappelle que la Fonction Publique compte déjà de nombreux postes vacants et souffre d’un manque d’attractivité lié à des pertes de pouvoir d’achat conséquentes depuis plus de vingt ans dues au gel du point d’indice et à l’absence d’indexation des salaires sur l’inflation !

Sur le volet recettes, le gouvernement annonce des mesures « exceptionnelles et limitées » quand la réduction des dépenses est bien évidemment pérenne ! Les choix demeurent bien dérisoires eu égard aux 76 Mds de baisses d’impôts actées depuis 2017 ayant conduit à cette dérive budgétaire ! Ainsi, une surtaxe d’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises au chiffre d’affaires de plus de 1 milliard et une contribution exceptionnelle sur les particuliers les plus aisés sont illusoires compte tenu de la mobilité des bases taxables et des stratégies d’optimisation fiscale. En revanche, toujours rien sur les niches fiscales les plus importantes comme le CIR, les impôts sur le patrimoine des plus aisés ou une taxation des revenus financiers !

Pourtant, FO n’a cessé de rappeler que les politiques de soutien aux entreprises sans conditionnalité et les allègements fiscaux vers les ménages les plus aisés menées depuis sept ans n’ont permis ni de redresser les finances publiques ni de relancer la croissance économique ou l’investissement. Ce bilan est soigneusement occulté par une rhétorique anxiogène autour du déficit.

Quoi qu’il en soit, cette cure d’austérité risque de plonger l’économie dans la stagnation voire la récession avec en ligne de mire des pertes de pouvoir d’achat immédiates pour tous les retraités et les consommateurs avec l’augmentation conséquente de la taxe sur l’électricité (TICFE).

LE REGIOLIS A BOUT DE SOUFFLE : FO, en intersyndicale, sonne l’alerte !

Vous trouverez, ci-dessous, un communiqué de presse émanant des organisations syndicales du site CAF de Reichshoffen concernant l’arrêt fort probable de la chaîne de fabrication des trains régionaux REGIOLIS.

Contact : Hervé FILLHARDT Secrétaire du CSEDélégué Syndical FO
Téléphone: +33 6 85 64 35 51
herve.fillhardt@caf-france.net

6 route de Strasbourg 67110 REICHSHOFFEN

L’absence de revalorisation des retraites au 1er janvier 2025 serait un mauvais coup pour les retraités

Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.

Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.

Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.

Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.

Déclaration de politique générale : premières réactions FO

FO prend acte du discours de politique générale présentée par le Premier ministre et de l’annonce d’un renouveau du dialogue social. Après des années de mépris de la démocratie sociale et de reprise en main par l’Etat des institutions gérées par le paritarisme, le Premier ministre reconnait le rôle des interlocuteurs sociaux dans les champs qui concernent les travailleurs.

Redonner la place qui est la sienne à la négociation collective ! FO y est prête et souhaite que cet engagement ne soit pas que de la communication.

Sur les retraites, le Premier ministre souhaite préserver le système de retraite par répartition. Il reconnait que certaines limites de la loi qui a été votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées et considèrent que les interlocuteurs sociaux sont les mieux placés pour apporter des solutions. FO continuera donc de revendiquer l’abrogation de la retraite à 64 ans et de l’allongement de la durée de cotisation et le maintien des régimes spéciaux.

FO sera attentive au devenir des annonces sur l’ambition industrielle, l’accès aux services publics ou le réexamen des allègements de cotisations sociales. FO rappelle sa revendication de conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie. Sur les salaires, l’annonce d’une augmentation anticipée du SMIC en novembre est un signal favorable mais insuffisant. Le rétablissement de l’échelle mobile contribuerait à soutenir l’ensemble des bas salaires. FO souligne qu’aucune réponse n’a été apportée sur l’évolution du point d’indice dans la Fonction publique.

Enfin, FO s’inquiète de la cure d’austérité annoncée sur les dépenses publiques ainsi que de la reprise du chantier de la simplification. Pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !

Meeting Force Ouvrière du 1er octobre à Gundershoffen : plus de 200 militants FO réunis !

Mardi 1er octobre 2024, l’Union départementale Force Ouvrière du Bas-Rhin organisait son meeting revendicatif de rentrée à Gundershoffen, dans le nord du département.

Ce sont plus de 200 militants des secteurs public et privé qui se sont réunis toute la journée pour faire le point sur la situation dans notre département dans nos entreprises ainsi que dans les 3 versants de la fonction publique.

Le constat est unanime : nous refuserons un nouveau budget d’autérité qui est suicidaire économiquement et socialement. Nous engageons d’ores et déjà le combat pour soutenir tous nos camarades de Novares France, Duravit, Powerglide dont les emplois sont fortement menacés et les sites en grand danger !

Les militants Force Ouvrière du Bas-Rhin appellent à réunir tous les salariés du public et du privé pour décider des mesures qui s’imposent pour faire aboutir nos revendications, à savoir :

  • abroger urgemment la très injuste réforme des retraites,
  • défendre la notion même de services publics dans notre pays car ils constituent le pilier de notre République,
  • exiger la hausse généralisée des salaires,
  • exiger la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, distribuées sans contrôle ni contrepartie,…

Enfin, pour FO, ce n’est pas aux travailleurs de payer la facture de la politique de l’offre menée depuis des années !

Article DNA du 30 septembre 2024 :

Parution du livre les « ogres » : FO revendique des mesures urgentes face à la maltraitance dans les crèches privées !

Ce mercredi 18 septembre sort en librairie le livre de Victor Castenet : « Les ogres ». Ce nouvel ouvrage dresse de nouveau un constat accablant du secteur des crèches privées et met en lumière des situations de maltraitance sur les enfants.

Comme le souligne l’auteur, des profits colossaux sont réalisés au détriment des enfants : ration sur la nourriture, bébés pas changés, violence faites aux enfants (griffures, punition dans le noir, humiliation), oubli dans les dortoirs, maltraitance, salariées en situation de burn-out… Cet ouvrage pointe du doigt plusieurs grandes entreprises de crèches privées. Contrairement aux crèches fonctionnant à la prestation de service publique (PSU), ces grands groupes bénéficient d’une réglementation assouplie et d’un mode de financement public avantageux via la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Concrètement, ces établissements marchands fixent leurs tarifications comme bon leur semble, leur permettant à la fois d’abaisser les coûts de leur structure, tout en maximisant leurs profits.

Pour FO, La sécurité sociale ne peut et ne doit pas financer directement ou indirectement des entreprises qui vont à l’encontre des fondamentaux de la branche famille.  A la fin ce sont les enfants qui pâtissent d’une qualité d’accueil au rabais, et les parents qui endurent un reste à charge beaucoup trop important.

Malgré des alertes répétées depuis près de 20 ans par FO, malgré les différentes enquêtes journalistiques, malgré les rapports de l’IGAS, et malgré la dernière enquête parlementaire, ce système à bout de souffle n’a jamais été remis en cause par les gouvernements successifs. Pour FO il est désormais temps de passer aux actes ! Des réformes d’ampleur sont indispensables pour que cessent ces actes de maltraitance.

Ainsi, FO continue de revendiquer :

  • Une réglementation plus stricte quant à l’ouverture des micro-crèches du secteur privé notamment celles qui fonctionnent à la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Les CAF pourraient avoir un rôle prescripteur.
  • Une harmonisation des qualités d’accueil en imposant aux micro-crèches PAJE les mêmes normes que celles qui s’appliquent dans les crèches fonctionnant à la PSU.
  • Un renforcement des moyens humains et matériels de la PMI afin que soient mis en place de véritables contrôles systématiques et inopinés.
  • Un renforcement des sanctions contre les crèches qui ne respecteraient pas la réglementation applicable : suppression et remboursement des aides publiques (CAF, collectivités, …) ; mise en place de pénalités administratives extrêmement lourdes et dissuasives, et saisine automatique des procureurs dans les cas où la santé et la sécurité mettent en danger les enfants et les personnels.