FO vient de déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour faire annuler le décret mettant en œuvre le nouveau dispositif de présomption de démission pour abandon de poste.
FO conteste le principe même de la présomption de démission pour abandon de poste qui constitue « une aberration juridique » créée dans le seul but de restreindre encore un peu plus les droits des demandeurs d’emploi.
Face à la dangerosité du dispositif pour les salariés, le gouvernement avait promis des garanties dans le décret du 17 avril 2023 qui se sont avérées très insatisfaisantes.
FO ne peut, par exemple, accepter qu’un salarié, dans l’impossibilité de relever son courrier (en raison d’une hospitalisation), se trouve exposé au risque d’être déclaré « présumé démissionnaire ».
FO attaque par ailleurs le « questions-réponses » du ministère du travail qui, conscient du faible enthousiasme des partenaires sociaux à utiliser cette nouvelle procédure, ferme désormais la porte au licenciement pour abandon de poste qui permettait à ces salariés de bénéficier des allocations chômages.
La confédération générale du travail Force Ouvrière s’élève avec force contre la détention sans fondement depuis maintenant une année en Iran de Cécile Kohler et Jacques Paris.
Cécile Kohler et Jacques Paris ont en effet été arrêtés alors qu’ils étaient en voyage privé, à l’occasion des congés scolaires de printemps en France, en visite dans un des pays qu’ils affectionnent depuis longtemps. Aucun fondement, aucune justification n’ont été produites. A l’évidence c’est leur seule qualité de syndicalistes en France qui a servi de prétexte aux autorités iraniennes.
FO ne peut que dénoncer les conditions manifestes de leur détention, alors qu’ils n’ont pu bénéficier de visites consulaires, comme l’exigent les conventions internationales en la matière et dont est pourtant partie prenante l’Iran (une seule une visite de quelques minutes a été accordée en novembre dernier). FO s’inquiète particulièrement avec leurs familles pour leur santé.
FO en appelle au respect sans conditions des droits fondamentaux et à la libération immédiate et au retour en France de Cécile Kohler et Jacques Paris.
Il promettait d’être historique, il l’a été avec quelque 2,3 millions de participants. A Paris avec 500 000 manifestants ou encore en province dans les 300 cortèges massivement garnis, les jeunes, les actifs et les retraités ont répondu présent à ce 1er mai 2023. Cette journée internationale des travailleurs a pris aussi tout son sens au plan de la solidarité ouvrière avec la présence très importante cette année de syndicats étrangers et de structures syndicales européennes et internationales venus soutenir leurs camarades français, engagés dans la lutte pour les retraites. Ce 1er mai s’est déroulé aussi dans l’unité syndicale et rien que ça, c’est historique soulignait le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot dans le cortège parisien. Construite depuis l’été dernier, l’intersyndicale –qui se réunira le 2 mai dans la matinée- montre sa détermination dans le combat qu’elle mène depuis janvier contre la réforme des retraites voulu par l’exécutif, véritable recul social, notamment par le report de deux ans, à 64 ans, de l’âge de départ et l’accélération du calendrier d’allongement de cotisation. Et le combat continue. Ce 1er mai, en quelque sorte 13e journée d’actions depuis le 19 janvier contre la réforme, a donc démontré la toujours très forte mobilisation des travailleurs. Toute la journée, à travers slogans, banderoles et autres chansons, ils ont réaffirmé leur rejet total de la réforme dont ils demandent toujours et encore le retrait.
Un passage orageux avec pluie battante dès le début d’après-midi n’a aucunement découragé les manifestants parisiens. Protégés par les chasubles anti-pluie et les parapluies, à 14h, ils attendaient de pied ferme le démarrage du cortège sur le mode foule des grands jours place de la République. La statue elle-même avait été affublée d’une chasuble blocage partout. Les manifestants brandissaient eux déjà les slogans sur les pancartes : pas de muguet, on veut le retrait,retraité, solidaire des actifs, Macron, lâche les retraites, occupe-toi de la planète, les 64 ans, on n’en veut pas, les 43 ans, on n’en veut pas. Ce 1er mai, journée internationale des travailleurs avait le goût revendicatif et déterminé, à Paris mais bien sûr aussi sur tout le territoire.
Une nouvelle fois depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, les cortèges ont été particulièrement denses dans des villes grandes, petites ou moyennes. Ainsi 130 000 à Marseille, 100 000 à Toulouse, 33 000 à Brest, 25 0000 à Clermont-Ferrand, 38 000 à Grenoble, 40 000 à Caen, 3 000 à Rodez, 7 000 à Mulhouse, 4 500 à Charleville-Mézières… Et pour cause, cette journée constituait en quelque sorte la 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites depuis le 19 janvier.
Une réforme toujours massivement rejetée
Adoptée à coup de 49.3 le 16 mars, promulguée dans la précipitation le 15 avril, quelques heures après la censure partielle par le Conseil constitutionnel, cette réforme -portée par une loi de finances rectificative de la Sécurité sociale-, est toujours massivement rejetée : par les trois-quarts de l’opinion et par 94% par les travailleurs. Et ces derniers n’ont pas l’intention de lâcher le combat. Avec l’intersyndicale -qui se réunit de nouveau le 2 mai- ils demandent le retrait de cette réforme injuste et qui se traduirait par un recul social. Après les multiples rassemblements/concerts de casseroles visant, depuis l’intervention télévisée du président de la République le 17 avril dernier, à montrer d’une nouvelle façon son opposition à l’entêtement de l’exécutif sur les retraites, après les sifflets et cartons rouges brandis au Stade de France le week-end dernier, ce 1er mai constituait donc la première grande mobilisation depuis la promulgation de la loi. Une mobilisation à laquelle l’intersyndicale (huit organisations syndicales et cinq de jeunesse) appelait de manière unitaire et rien que cela c’est historique appuyait le secrétaire général de FO, participant au cortège parisien.
Elisabeth Borne prévoit des rencontres avec les syndicats
L’appel (le 17 avril) de l’intersyndicale à faire du 1er mai une mobilisation unitaire et populaire a donc trouvé une réponse ample et la mobilisation est plus que réussie. Là encore, rien d’étonnant. Trois mois que le gouvernement ne veut rien voir ni entendre soulignaient plusieurs secrétaires confédéraux FO participant aux manifestations en province. Or, cette surdité et le passage en force de l’exécutif, ça ne passe pas. Des millions de personnes dans tous les secteurs d’activité du secteur privé comme du public l’ont bien compris. C’est la raison pour laquelle nous sommes à nouveau des millions dans la rue pour manifester contre cette réforme. C’est la raison pour laquelle nous continuons. Depuis la mi-avril et la promulgation de la loi, le gouvernement ne cesse de déclarer sa volonté de rencontrer les organisations syndicales, ce qu’il s’est refusé à faire pendant trois mois. Alors que le président de la République a décrété cent jours d’apaisement et d’action, la Première ministre a présenté le 26 avril une feuille de route garni de projets affichés comme nouveaux. Ce qui n’est pas vraiment le cas. Le 28 avril, Matignon indiquait qu’Elisabeth Borne allait, après le 1er mai, adresser aux organisations syndicales des invitations pour des rencontres, a priori en bilatérales. Et la Première ministre de déclarer lors d’une visite sur le site de Safran dans les Yvelines : C’est par le dialogue social finalement qu’on apporte des bonnes solutions au bénéfice des salariés. Un dialogue que le gouvernement s’est jusque-là employé à bafouer.
Pour une reprise de dialogue avec le gouvernement, FO veut d’abord des garanties
Pour l’instant on ne sait pas ce qui se profile dans cette volonté du gouvernement de renouer le dialogue, mais ce que l’on sait, c’est qu’il nous faudra des garanties avant d’aller à une rencontre insistait le 1er mai Frédéric Souillot, évoquant la poursuite de la mobilisation par de très probables nouvelles journées d’actions d’ici juin. Les garanties avant une reprise de dialogue avec le gouvernement, FO compte en demander sur la méthode souligne le secrétaire général de la Confédération. FO compte aussi par exemple recevoir une réponse sur l’Agirc-Arrco. Le Conseil constitutionnel a en effet censuré le 14 avril l’article portant sur l’annulation en 2023 du transfert du recouvrement des cotisations de l’Agirc-Arrco (donc de retraites complémentaires) vers les Urssaf. FO veut donc savoir s’il y aura, ou pas, une annulation de ce transfert, s’étant élevée contre ce dernier depuis 2020.
Concernant le dossier Travail inscrit dans sa feuille de route, le gouvernement qui vise d’ici l’été à élaborer un pacte de la vie au travail semble décidé désormais à évoquer avec les syndicats les questions notamment du travail des seniors ou encore de l’usure professionnelle… Ce qu’il a refusé de faire en amont de son projet de réforme des retraites, alors que nombre de syndicats, dont FO, demandaient de parler d’abord de l’emploi, des fins de carrières, de la pénibilité, … FO se montre donc très prudente. Que le gouvernement veuille reprendre les choses par le bon bout, c’est déjà un bonne idée ! Mais alors, pendant ce temps (de discussions avec le gouvernement, Ndlr), il ne faut pas appliquer la loi sur la réforme des retraites. Il ne faut pas que les décrets sortent. Sinon, on prendra cela comme une provocation, et alors on verra…, indique d’ores et déjà Frédéric Souillot.
Le 1er mai c’est avant tout la fête des travailleurs. C’est une journée de lutte internationale. C’est la commémoration des dizaines de morts qui sont tombés en 1886 à, Chicago lors de la manifestation pour revendiquer notamment la journée de 8 heures.
L’histoire du 1er mai a commencé à une époque où la précarité du travail était totale.
C’est aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’état de New-York, que chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée de un an.
C’est ainsi que le terme des contrats de location des maisons et appartements étaient également renouvelés. En fait, c’était une remise en cause des conditions de vie de toutes les familles à la même date. C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer par la grève qu’à partir du 1er mai 1886 la durée d’une journée de travail serait de huit heures.
En ce samedi 1er mai 1886 des centaines de milliers d’ouvriers défilèrent dans tout le pays pour cette seule revendication. Exemple à Chicago, quelques quarante mille ouvriers sont en grève. Le 3 mai un affrontement oppose les briseurs de grève aux grévistes d’une usine de matériel agricole et fait malheureusement 4 morts. Un meeting est organisé le lendemain. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une bombe éclate. Des dirigeants anarchistes de Chicago seront arrêtés et condamnés à mort. Dès 1889, lors d’un congrès ouvrier, est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.
Cette date ce fut le 1er mai.Une date symbole.
Depuis, le 1er mai accompagne chaque année le mouvement général du progrès social et des conquêtes ouvrières.
Quand la journée de revendication devint “fête du travail”:
Au fil des années, le retentissement fut tel que les régimes totalitaires voulurent s’emparer du symbole. Le régime de Vichy enveloppa le sang et la lutte associée au 1er mai dans les drapeaux, de ce que le Maréchal Pétain appellera « la fête nationale du travail ». En effet le Maréchal ne pouvait tolérer les manifestations d’indépendance. Au lieu de faire tirer sur les défilés syndicaux, il transforma par la loi la lutte en réjouissances insipides.
La devise de Pétain était : “Travail, Famille, Patrie”.
C’est le 1er mai 1941 que cette journée a été ravalée au rang d’une distraction. Le même jour, le Maréchal exposait les principes de la charte de travail, qui emprisonne les relations sociales dans un corporatisme à la française. L’année précédente, le 16 août 1940, le gouvernement de collaboration publiait une loi interdisant les confédérations syndicales. Il fallait que les intérêts particuliers des classes sociales ne puissent s’exprimer. En 1937, l’État accordait un jour férié, de fait les fonctionnaires n’auraient plus à faire grève pour manifester le 1er mai. Déjà le 1er mai 1921 était déclaré par l’Action française, ennemis du syndicalisme, les prémices de la co-gestion telle que pratiquée aujourd’hui chez nos voisins allemands. Vingt ans plus tard, sous l’œil attentif de l’armée allemande, la Charte du Travail établit un système de corporations ouvrières et patronales intégrées au sein même de l’Etat de Vichy.
A la libération, tout cet édifice, déjà chancelant, fut balayé.
LES SYMBOLES
La date, le muguet, l’églantine ?
L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française, connaît un sérieux rival, le muguet, qui a pour lui de fleurir juste au Premier mai. Dès 1913, les artistes vont le cueillir dans les bois de Chaville… et les midinettes en raffolent. Après la Première Guerre, la grande presse organise la promotion systématique du muguet blanc contre la rouge églantine, tout comme la presse allemande encourage l’edelweiss et la Démocratie chrétienne italienne l’œillet blanc…
C’est sous Vichy que le muguet détrônera finalement l’églantine, que personne ne songera plus à remettre à l’honneur ensuite. Il est vrai que le Premier mai, fête urbaine aux allures champêtres, est tributaire de l’environnement : l’urbanisation et le remembrement font disparaître les haies qui fournissaient aux habitués des “barrières” leur églantine, tandis que le muguet se cultive, et se vend…
Cependant le 1er mai restera férié et la grève sera rendue impossible ce jour-là.
Beaucoup de personnes, de politiques ont dénaturé cette journée à commencer bien sûr par le gouvernement de Vichy qui avait pour devise : travail, famille, patrie.En tout état de cause il est plus que déplorable pour ne pas dire scandaleux que les partis politiques et quel qu’ils soient, récupèrent cette journée symbole de commémoration des travailleurs car cette journée n’appartient qu’à eux seuls.
Le 1er mai est donc une journée de commémoration, de revendications. Le 1er mai est une journée de lutte internationale.
Le 14 avril dernier, la Première ministre annonçait une revalorisation du SMIC d’un peu plus de 2 % au 1er mai. Cette revalorisation ne constitue en rien un coup de pouce au SMIC décidé par le Gouvernement. Il relève de la stricte application de la loi !
L’article L. 3231-5 du Code du travail prévoit que « lorsque l’indice national des prix à la consommation atteint un niveau correspondant à une hausse d’au moins 2 % par rapport à l’indice constaté lors de l’établissement du SMIC immédiatement antérieur, le SMIC est relevé dans la même proportion à compter du premier jour du mois qui suit la publication de l’indice entraînant ce relèvement ».
Dans le détail, selon les données publiées par l’Insee, l’indicateur pris en compte pour le calcul du Smic (indice des prix des ménages du premier quintile, hors tabac) a progressé de 2,19 % depuis la dernière augmentation intervenue en janvier. C’est ainsi qu’en application du mécanisme légal, le salaire minimum augmentera d’autant : 2,19 % et pas un centime de plus !
Au 1er mai, le SMIC horaire brut s’établira à 11,52 euros, soit 1 747,20 euros bruts par mois sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires.
Ce principe de revalorisation automatique du SMIC, qui vise à préserver autant que possible le pouvoir d’achat des salariés, est d’ailleurs remis en cause depuis quelques années dans le rapport annuel du Groupe d’experts SMIC sur lequel le Gouvernement se base pour décider du montant du SMIC au 1er janvier de l’année suivante.
Force ouvrière ne cesse de revendiquer un véritable coup de pouce au SMIC (refusé par les gouvernements successifs depuis 13 ans), moyen rapide de redonner du pouvoir d’achat aux bas salaires, comme elle revendique la suppression des allégements de cotisations patronales dont bénéficient les employeurs lorsque les salaires ne dépassent pas 1,6 SMIC. Ces allégements de cotisations créent de véritables trappes à bas salaires dans lesquels des salariés se trouvent maintenus pendant des années, voire toute leur carrière professionnelle.
FO revendique que les aides publiques dont bénéficient les entreprises soient conditionnées à la conformité des salaires minima conventionnels de banche au SMIC, ainsi qu’à une renégociation des grilles de salaires conventionnelles dans leur entièreté, donc le retour à l’échelle mobile des salaires, afin de rompre avec la dynamique de tassement de grilles et de garantir aux salariés une véritable évolution salariale tout au long de leur carrière.
Rendez-vous dès 18h sur la place Kléber avec votre matériel FO (chasubles, drapeaux, auto-collants, porte-voix…) pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel qui rendra sa décision dans la soirée.
Pour plus d’informations….03 88 36 50 15 ou udfo67@force-ouvriere.fr
Le mardi 11 avril, une nouvelle loi intitulée « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » a été étudiée par le Sénat. Ce projet de loi concentre en 12 articles les attaques contre le Statut et l’École publique voulues par le président Macron et ses alliés. En bref : – Création d’écoles et d’établissements publics autonomes, sous contrat avec l’État, gérés à la manière des établissements privés, – Évaluation des enseignants par le directeur qui serait doté d’une autorité hiérarchique, – Choix des enseignants par le chef d’établissement, – Possibilité de recrutement par contrat direct entre le chef d’établissement et l’enseignant, – Possible dérogation aux obligations réglementaires de service et à la répartition horaire des enseignements, – Séparation de la formation des enseignants du 1er et 2nd degré, – Instauration de la bivalence au collège et au lycée, – Renforcement des jardins d’enfants, – Interdiction de signes religieux pour les parents qui accompagnent les sorties, – Port obligatoire de l’uniforme…
Ainsi, en pleine mobilisation contre la réforme Macron-Borne des retraites, alors que le ministre effectue ses annonces sur les salaires en feignant de ne pas voir le rejet de son « Pacte » par la totalité des organisations syndicales, alors que les personnels refusent et se mobilisent contre les suppressions de postes programmées qui ont des conséquences dramatiques sur les conditions de travail, le gouvernement et ses alliés multiplient les provocations !
Dans le même temps, le Haut Conseil des finances publiques rend un avis le 4 avril 2023 sur le projet de loi de programmation militaire (PLPM). Le Haut Conseil explique que « le PLPM, conjointement aux lois de programmation déjà votées, contraint les autres dépenses du budget de l’État. Celles-ci devraient ainsi baisser en volume pour respecter la trajectoire du projet de loi de programmation… »
En clair, pour financer les augmentations de budgets militaires (+ 30 %), il convient de s’en prendre aux retraites et aux autres budgets de l’État, à commencer par celui de l’École.
Ce projet de loi présenté au Sénat s’inscrit pleinement dans cette perspective : s’en prendre au Statut des personnels et à l’École publique, développer la contractualisation, augmenter la charge de travail des personnels en les mettant sous pression hiérarchique permanente… Le tout pour réduire le coût du travail et faire des économies d’échelle.
La FNEC FP-FO refuse de voir l’École publique ainsi bradée au détour d’une loi initiée par le Sénat, tout comme elle refuse la contre-réforme des retraites, le « Pacte » Ndiaye, les suppressions de postes…
Le président Macron et le gouvernement cherchent par tous les moyens à tourner la page des retraites.
L’École publique est dans leur viseur. Mais ils sont plus que jamais fragilisés. Raison de plus pour poursuivre la mobilisation !
La FNEC FP-FO appelle les personnels à répondre à l’appel de l’intersyndicale en se mettant massivement en grève le jeudi 13 avril et à participer à toutes les initiatives les jours suivants : jusqu’au retrait !