Une loi de programmation Grand âge et Autonomie… de nouveau à l’ordre du jour

La ministre des Solidarités s’est de nouveau engagée en faveur d’une loi de programmation du Grand âge et de l’Autonomie. Maintes fois promise et repoussée, cette loi n’a finalement jamais vu le jour, au grand dam des professionnels du secteur et des élus.

Sur le principe, FO prend acte que l’idée d’une loi sur le sujet soit remise à l’ordre du jour, même si aucune échéance n’est fixée à ce jour.

FO rappelle qu’elle a toujours été favorable à une loi Grand âge et Autonomie, compte tenu du choc démographique qui se profile pour 2030 et de la nécessité que ce sujet fasse enfin l’objet d’un réel débat au Parlement.

Jusqu’à présent, la proposition de loi sur le « bien vieillir », dont la discussion reprend au Parlement, s’est montrée peu ambitieuse et ne règle pas les principaux problèmes structurels existants (ratio de personnel encadrant dans les Ehpad, reste à charge des résidents en Ehpad, manque d’attractivité des métiers au service du maintien de l’autonomie, « financiarisation » de la vieillesse…).

Concernant cette future loi de programmation, FO observe que le gouvernement n’entend pas limiter le grand âge à une question médicale, mais souhaite s’attacher à la personne et la considérer dans sa globalité (adaptation des logements, des territoires, accès à la culture…).

FO sera attentive à ce que cette loi soit à la hauteur des enjeux démographiques, qu’elle garantisse des projets de vie aux personnes en perte d’autonomie, quels que soient leur lieu de résidence et leurs ressources financières, qu’elle mette l’accent sur la prévention de la perte d’autonomie, ainsi que sur les droits des personnes et qu’elle renforce les contrôles concernant la qualité des prestations en Ehpad.

FO sera particulièrement vigilante pour que « virage domiciliaire » ne rime pas avec dégradation de la prise en charge (alors que le secteur de l’accompagnement des personnes âgées à domicile est déjà asphyxié et qu’il faudrait créer au bas mot 100 000 nouveaux emplois pour répondre aux demandes), ce qui aurait pour conséquence de peser encore plus lourdement sur les proches aidants, déjà fortement sollicités et souvent contraints de limiter ou d’arrêter leur activité.

Enfin, une loi de programmation sur le Grand âge et l’Autonomie ne pourra faire l’impasse sur les questions de gouvernance et de financement (aujourd’hui largement insuffisant) de la Branche Autonomie, financement qui, pour FO, doit reposer sur les principes fondateurs de la Sécurité Sociale : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».

Communiqué UD FO 67 : ISRAËL /PALESTINE, POUR LA PAIX TOUT DE SUITE !

Depuis maintenant plus d’un mois, la population de la bande de GAZA, continue de
subir des bombardements d’une violence inouïe détruisant écoles, hôpitaux, ambulances … à cela s’ajoute un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, d’électricité et de médicaments. Une très grande majorité de victimes sont des civils qui ne trouvent aucun endroit où se réfugier.

Médecins sans frontière déclare même que « GAZA était une prison à ciel ouvert, c’est
aujourd’hui un charnier à ciel ouvert pour la population, les enfants et l’humanité ».

L’Union Départementale FO du Bas-Rhin exprime toute sa solidarité à l’égard des populations civiles, des travailleurs palestiniens et israéliens et à leurs syndicats.

Ce sont toujours les travailleuses, les travailleurs et les populations d’où qu’elles
viennent qui sont les premières victimes des guerres.

Ainsi, l’Union Départementale FO du Bas-Rhin réaffirme qu’elle combat toute forme
de racisme, xénophobie, sexisme et toute idéologie de rejet de l’autre.

L’Union Départementale FO du Bas-Rhin réclame toujours un cessez le feu immédiat
et la libération de tous les otages. Elle soutient tous ses militants qui souhaitent prendre part aux manifestations pour l’arrêt des combats et pour la Paix.

Strasbourg, le 17 novembre 2023

Montant net social : les alertes de FO entendues

Lors de l’annonce de la mise en place du montant net social, qui doit servir de nouvelle base unique aux versements du RSA et de la prime d’activité, Force Ouvrière avait dénoncé les modalités de calcul (communiqué de presse du 31 août 2023) qui permettaient d’un « coup de baguette magique » de faire gonfler en moyenne de 100€ la base de ressources prises en compte pour calculer le droit des allocataires ; la conséquence directe étant de diminuer les prestations des bénéficiaires du RSA et de la prime d’activité, voire dans certains cas de supprimer leurs droits.

Pour rappel, ce montant net social intégrait un certain nombre d’éléments non pris en compte jusqu’alors pour le calcul des prestations tel que la part salariale au financement des titres-restaurants, l’ensemble des cotisations à la protection sociale complémentaire hors « frais de santé », la participation des employeurs aux chèques-vacances et au financement des services à la personne…

Depuis, FO n’a eu de cesse de dénoncer et d’interpeller le gouvernement qui avait pour seul objectif de faire des économies sur le dos des allocataires.

FO a été partiellement entendue par la ministre des Solidarités et de la Famille qui a indiqué que le financement des contrats de prévoyance ou de retraite supplémentaire serait supprimé du mode de calcul.

FO se satisfait de cette correction qui reste cependant insuffisante. En effet, FO continue de revendiquer le retrait de la prise en compte de la part salariale au financement des titres-restaurants qui concerne la quasi-intégralité des travailleurs, ainsi que la participation des employeurs aux chèques-vacances et au financement des services à la personne.

Après la réforme du calcul des APL, ce n’est pas aux allocataires bénéficiaires du RSA et de la prime d’activité de faire les frais d’un nouveau savant calcul.

FO continuera donc de revendiquer l’abandon de cette nouvelle modalité de calcul afin que soient préservés les droits des allocataires.

Réforme des retraites : la CNIL sanctionne la propagande politique adressée aux agents publics !

Par un courrier du 27 janvier 2023, la Confédération FO, a saisi la CNIL concernant la réception d’un courriel adressé à l’ensemble des agents publics, des contractuels et d’un certain nombre de salariés du secteur privé sur leur adresse mail personnelle. Ce mail contenait un lien vers une vidéo dans laquelle, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique exposait et listait des arguments en faveur de la réforme des retraites.

FO dénonçait alors une pratique scandaleuse et inacceptable plus proche d’une communication politique – pour ne pas dire propagande politique – que des enjeux fiscaux des agents publics. FO demandait à la CNIL de prendre toutes les mesures qui s’imposaient pour faire respecter la protection des données personnelles de l’ensemble des destinataires de cette vidéo et en particulier de l’ensemble des agents de la Fonction publique.

Sur la base des plaintes reçues, la CNIL a interrogé les ministres de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ainsi que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques sur les faits en cause. La CNIL avait alors décidé d’engager une procédure de sanction à leur encontre.

La délibération de la CNIL a été rendue publique ce jeudi 9 novembre. La CNIL constate qu’il y a bien eu un manquement au règlement de l’Union européenne relatif à la protection des données. En effet, la CNIL considère que le fichier utilisé, l’ENSAP (espace sécurisé numérique des agents publics) dans lequel figure les documents confidentiels des agents publics, ne peut pas être utilisé pour servir à une communication de nature politique.

A titre de sanctions, elle adresse un rappel à l’ordre à chacun des deux ministères précités. La CNIL décide également de rendre publique, sur son site et sur le site de Légifrance, sa délibération en identifiant nommément les ministères pendant 2 ans à compter de sa publication.

La Confédération FO, seule organisation syndicale à avoir saisi la CNIL sur ce sujet, se félicite de cette décision.

Conférence nationale FO sur l’inclusion scolaire à Paris : 100 collègues réunis avec le Snudi-FO à Strasbourg et Salmbach alertent !

La conférence nationale FO sur l’inclusion scolaire sera diffusée en direct sur le lien ci-contre : https://www.fo-fnecfp.fr/direct/

Lors de deux stages de formation syndicale organisés par le Snudi-FO 67, 100 collègues ont témoigné des conditions d’exercice de plus en plus difficiles provoquées, entre autres, par l’inclusion scolaire systématique et forcée.

Ils ont poursuivi l’écriture du Grand livre noir sur l’inclusion scolaire qui sera remis par la délégation du Snudi-FO lors de la conférence nationale de Paris Vendredi 17 novembre 2023.

La délégation Snudi-FO 67 est composée de :

  • Frédérique BOUR-BENAMARA, PE à Strasbourg,
  • Soumia ABBASSI, AESH à Strasbourg,
  • Jacques POUSSE, PE à Strasbourg,
  • Charles THONON, AESH à Schiltigheim.

Les 60 collègues réunis à Strasbourg le 9 novembre ont adopté à l’unanimité la résolution suivante :

Les 40 collègues réunis à Salmbach le 16 novembre ont adopté à l’unanimité la résolution suivante :

Projet de loi immigration : nouveau recul des droits pour les travailleurs étrangers !

Le projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », actuellement débattu au Sénat est présenté par le Ministre de l’intérieur comme le plus « ferme de ces 30 dernières années ». C’est le 29ème texte sur ce sujet depuis 1980, le dernier datant de 2018. Il s’inscrit dans une logique de dégradation continue des droits des étrangers, en France, depuis le début des années 2000.

Basé sur une stricte approche sécuritaire de l’asile au détriment de la pratique d’accueil, il démantèle les droits et précarise davantage la situation de nombreux étrangers. La Confédération dénonce depuis longtemps, les amalgames entre immigration, chômage et insécurité et les stigmatisations dangereuses, en termes de racisme et de rejet de l’autre qui en découlent. Force Ouvrière rappelle son rejet de toute idéologie visant à faire de l’étranger le bouc émissaire des difficultés économiques et sociales et dénonce l’instrumentalisation de la question migratoire.

L’article 3 portant sur la régularisation des travailleurs sans titre de séjour, notamment sur les métiers en tension cristallise une partie des débats. Le Sénat a encore durci le texte, en multipliant les critères nécessaires à l’obtention d’un titre de séjour exceptionnel et en donnant au Préfet le pouvoir décisionnaire sur l’octroi ou non de ce titre. FO dénonce une usine à gaz qui vise à restreindre toute régularisation et une mesure qui renforce l’arbitraire, fragilisant encore un peu plus la situation des travailleurs sans papiers.  Les travailleurs en situation irrégulière doivent être protégés et accompagnés dans leurs démarches.

FO revendique la fin de l’arbitraire et l’égalité des droits entre tous les travailleurs ainsi que des possibilités de régularisation plus larges et pas seulement pour les travailleurs exerçant un métier en tension.

Concernant ces secteurs, le recours à une main d’œuvre étrangère ne saurait en rien exonérer de la nécessité de revaloriser la nature de ces emplois trop souvent précaires, à temps partiel, peu qualifiés et mal rémunérés. FO revendique la revalorisation de ces métiers ainsi que l’égalité de traitement entre tous les travailleurs, peu importe d’où il vient et quel est son statut migratoire.

FO condamne la suppression de l’aide médicale d’Etat, qui est un dispositif essentiel de santé publique.

FO restera vigilante sur la façon dont l’Assemblée nationale se saisira de ce texte.

FO rappelle son opposition à la vision utilitariste de la politique migratoire en France dont ce projet de loi en est, une fois de plus, l’illustration.

FO signe le protocole d’accord national d’assurance chômage !

Après 9 séances de négociation, Force Ouvrière est parvenue à bousculer le cadre fixé par l’exécutif et faire reculer les tentatives d’économies sur le dos des demandeurs d’emplois afin d’aboutir à un accord équilibré.

Ainsi, FO est parvenue à faire tomber les lignes rouges qu’elle avait fixées :

1. Conserver la liberté de négociation paritaire interbranche des intermittents du spectacle (Annexes 8 et 10).

2. Préserver le régime particulier de l’activité conservée qui concerne particulièrement les assistants maternels et employés de maison, population spécialement fragile et vulnérable où les femmes de plus de 50 ans sont surreprésentées.

3. Sortir la thématique « Senior » de cet accord afin de la renvoyer à la négociation nationale interprofessionnelle qui devrait s’ouvrir d’ici quelques jours.

De plus, FO a réussi à assouplir les conditions d’entrée en indemnisation pour deux catégories de travailleurs : les primo entrants et les saisonniers (5 mois de travail au lieu de 6) et corriger sensiblement la baisse de l’allocation chômage par la modulation du plancher des jours non travaillés.

De plus, le protocole contient une avancée sur la période d’essai rompue à l’initiative du salarié qui a désormais un mois de plus de réflexion et sur la dégressivité qui ne s’applique plus qu’aux allocataires de moins de 55 ans (contre 57 ans auparavant).

FO estime ainsi que cet accord permet de sécuriser les trajectoires professionnelles des demandeurs d’emploi les plus précaires et d’atténuer les effets dramatiques des dernières réformes gouvernementales sur le chômage.

Le bureau confédéral de FO a décidé de signer cet accord qui préserve l’Unedic sous sa forme actuelle et fait la démonstration de l’efficacité du paritarisme de négociation sur l’assurance chômage, dont André Bergeron a la paternité.

Après les engagements, FO revendique des actes : à travail égal, salaire égal !

A partir du 6 novembre 2023, les femmes travaillent gratuitement selon le calcul basé sur les données d’Eurostat qui fait part d’un écart de rémunération en équivalent temps plein de 15,4% en France contre 12,7% pour la moyenne européenne (calcul ne tenant pas compte des impacts du temps partiel).

Les causes des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sont multiples et pour l’essentiel connues : les contrats précaires (temps partiel/CDD), la sous-valorisation des métiers à prédominance féminine, la discrimination salariale et le plafond de verre et par conséquent l’inégale évolution de carrière, en particulier avec la naissance d’un enfant.

L’Index égalité, censé remédier aux écarts de rémunérations femmes-hommes, en masque pour le moment une grande partie, raison pour laquelle FO revendique depuis de nombreuses années sa révision en profondeur et son amélioration.

Lors de la Conférence sociale du 16 octobre dernier, la Première ministre a annoncé la refonte de l’index, la création d’un Haut Conseil des rémunérations et l’ouverture d’une concertation sur la réforme du congé parental.

FO s’en félicite, d’autant plus que le respect de l’égalité des rémunérations permettrait d’apporter 5,5 milliards d’euros de cotisations supplémentaires. L’occasion de rappeler qu’une réforme des retraites n’était ni nécessaire ni appropriée.

FO portera donc à nouveau ses revendications pour obtenir du concret et enfin atteindre une véritable égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.

Non au racisme et à l’antisémitisme !

FO réaffirme qu’il combat toute forme de racisme, xénophobie, sexisme et toute idéologie de rejet de l’autre.

FO réaffirme son attachement à la République une et indivisible et aux principes républicains de Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité et Universalité, garants de l’égalité en droits.


FO réclame toujours un cessez le feu immédiat et la libération de tous les otages.

La confédération soutient les camarades qui manifestent et se rassemblent  pour la République et contre l’antisémitisme contre toute forme de racisme ainsi que toute idéologie de rejet de l’autre et pour le cessez de feu immédiat.

Après le succès des rassemblements du 24 octobre…

Plus que jamais les retraités continueront à agir pour exiger : « 10% d’augmentation des retraites et pensions tout de suite » dans l’attente d’un véritable rattrapage du pouvoir d’achat.

Malgré le temps souvent très incertain, les retraités se sont rassemblés ce 24 octobre pour faire entendre leurs doléances.

Lors de cette journée, à l’occasion d’une centaine de rassemblements dans pratiquement tous les départements, ils étaient des milliers à braver les éléments.

Ils ont rappelé aux préfets, aux sous-préfets ou à leurs représentants qu’entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2023, la perte de leur pouvoir d’achat s’élevait à 9,6% soit l’équivalent de 2,4 mois de pension et même à 11,5% et 3,6 mois de pension pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018.

A Paris, la Première Ministre a refusé de recevoir une délégation, témoignant une fois de plus, du mépris de son gouvernement et du président à l’égard des retraité.es.

Oui leur exigence d’une d’augmentation de 10% des retraites et pensions tout de suite est légitime, à valoir sur un véritable rattrapage du pouvoir d’achat.

Elle est légitime lorsqu’on sait que l’inflation, qui s’élève d’ores et déjà à 5,7% sur un an, frappe davantage les plus âgés.

Elle est légitime lorsque dans le même temps,

–          Le gouvernement trouve 413 milliards pour sa loi de programmation militaire.

–          L’URSSAF évalue à 73,7 milliards d’euros les allègements de cotisations sociales patronales en 2022, 13,1 % de plus qu’en 2021, et tout ça sans contreparties.

–          Pour le premier semestre 2023, 38 des 40 grands actionnaires cotés à la Bourse de Paris ont déjà dégagé 81 milliards d’euros de bénéfices…

Alors, plus que jamais, le groupe des 9 va continuer à mobiliser les retraités pour obtenir gain de cause.

D’ores et déjà les 9 organisations UCR CGT, UCR FO, CFTC, Unir CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR et Ensemble et Solidaires

–          Invitent toutes celles et tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à signer la pétition exigeant 10% d’augmentation de nos pensions et retraites tout de suite, pétition qui a déjà recueillie plus de 64 000 signatures.

–          Décident d’organiser dans tous les départements des délégations auprès des députés et des sénateurs pour leur demander de relayer notre exigence au gouvernement.

Marc Bastide (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)

Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)

Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)

Yvon Le Goffic (UNIR CFE-CGC, 42 avenue de la porte de Clichy, 75017 Paris)

Marylène Cahouet (FSU, 22 rue de la Malmaison 93 170 Bagnolet)

Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)

Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)

Roger Perret (Ensemble & Solidaires – UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)

Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)