FORCE OUVRIERE 67

Prises de paroles, débat, restauration : venez nombreux.

La manifestation spontanée suite au rassemblement de la jeunesse et des organisations syndicales a été marquée hier soir par une inadmissible répression policière à Strasbourg provoquant plusieurs blessés, en particulier de la jeunesse. Depuis plusieurs semaines les organisations de salariés ne cessent d’alerter sur la colère grandissante de la population contre une réforme rejetée par l’immense majorité de la population.

Les seuls responsables de la situation sont le président de la république, son gouvernement, ses représentants à Strasbourg et les députés qui ont refusé d’entendre la voix des travailleurs et travailleuses, et de la jeunesse, en ne censurant pas le gouvernement. L’intersyndicale 67 dénonce l’inadmissible répression policière dont ont été victimes les manifestant.e.s hier soir.

La même brutalité s’est abattue sur les étudiants à l’université de Strasbourg. L’intersyndicale 67 exige des explications de l’université et de son Président, sur le recours à la répression policière dans l’enceinte de l’université.

Ce matin, incroyable déploiement policier au péage de Schwindratzheim alors que l’Intersyndicale s’apprêtait à distribuer les tracts aux automobilistes !

Le seul moyen d’arrêter la spirale c’est que le gouvernement retire la réforme. L’intersyndicale 67 appelle à renforcer la mobilisation par la grève et les manifs massives jeudi.

Manifestation jeudi 23 mars à 14h avenue de la Liberté à Strasbourg

CGT, FSU, FO, Solidaires, CFTC, UNSA, AES, FAFPT, CFE-CGC

CGT UD du Bas-Rhin 67

Fsu Alsace

UD FO 67

Solidaires Alsace

CFTC Grand Est

Unsa Bas Rhin

Alternative Etudiante Strasbourg

Syndicat Autonome Fa-fpt Strasbourg

Union Régionale CFE-CGC Grand Est

Retraites – rassemblement intersyndical
lundi 20/3 à 18h30 place Kléber

Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites et à la suite du communiqué de l’intersyndicale du Bas-Rhin du 17 mars qui appelle à poursuivre et amplifier les actions, l’intersyndicale du Bas-Rhin appelle au rassemblement le lundi 20 mars à 18h30 place Kleber contre le coup de force permanent, après le recours au 49.3 et pour exiger le retrait immédiat de la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle à poursuivre et amplifier les grèves et à la mobilisation la plus massive pour le 23 mars.

CGT, FO, FSU, AES, Solidaires, UNSA, FAFPT, CFTC, CFE-CGC

Vendredi 17 mars 2023 : rassemblement aux Flambeaux Place Kléber à Strasbourg à partir de 18h. L’UD FO 67 aura du matériel à vous distribuer.

Samedi 18 mars 2023 : tractage et sensibilisation à la grève du jeudi 23 mars par l’intersyndicale Place Dauphine devant Rivétoile à Strasbourg dès 14h.

Dimanche 19 mars 2023 : tractage et sensiblisation à la grève du jeudi 23 mars par l’intersyndicale devant le siège de l’AG2R au parc européen de Schiltigheim 10h30.

Lundi 20 mars 2023 : -tractage et prises de paroles par l’intersyndicale devant l’ENA rue Sainte Marguerite à Strasbourg à 7h45.

-18h30 : nouveau rassemblement intersyndical Place Kléber à Strasbourg.

L’Union départementale FO du Bas-Rhin appelle tous les salariés du public et du privé à se mettre en grève jeudi 23 mars et à rejoindre la manifestation strasbourgeoise sous les drapeaux FO !

Ordre de départ des organisations syndicales Jeudi 23 mars 2023

Parcours modifié de la manifestation strasbourgeoise Jeudi 23 mars 2023

https://www.bfmtv.com/alsace/replay-emissions/bonsoir-l-alsace/retraites-les-syndicats-interpellent-les-elus_VN-202303170601.html

La formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations syndicales est engagée depuis le 19 janvier. Depuis deux mois, ce sont des millions de travailleurs, jeunes, retraités qui ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation.

Ce mouvement social a fait la démonstration par les grèves dans tous les secteurs professionnels toujours mobilisés et les manifestations dans les grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail.

Aujourd’hui, c’est ce mouvement social exemplaire qui démontre que le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée Nationale. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3.

L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie.

Forts du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.

Paris, le 16 mars 2023

Mesdames et messieurs les député-es,

Comme vous, les valeurs démocratiques et les principes de la République nous habitent. Loin de s’opposer, la démocratie représentative et la démocratie sociale peuvent et doivent se compléter pour mieux prendre en compte les aspirations de nos concitoyens. C’est pourquoi l’intersyndicale vous demande avec force au nom de l’immense mouvement social et populaire opposé au recul de l’âge légal de départ en retraite de voter contre le projet de réforme.

70% de la population et 94% des travailleurs et travailleuses sont opposés à ce projet.

La nature injuste, brutale de la conception même de ce projet a immédiatement généré une unité syndicale d’une détermination, d’une solidité et d’une durée inédites.

Ensemble, parce que nos arguments sont justes et qu’ils résonnent avec puissance chez les jeunes inquiets pour leur avenir, les travailleurs, travailleuses et retraité(e)s, nous avons lors de 8 manifestations nationales réuni dans la rue des millions de gens de tous horizons et de tous statuts mobilisés pour le même objectif : que le gouvernement retire son projet.

Les expert-es, les professeur-es, les observateurs-trices, les spécialistes, quelle que soit leur opinion politique ont très majoritairement donné un avis très négatif sur ce projet de réforme.

Il faut maintenant se rendre à l’évidence.

Il y a une grande différence entre voter un projet douloureux faussement annoncé comme nécessaire et voter pour un contenu injuste, qui a fait l’objet d’approximations de la part de l’exécutif. Toutes nos organisations n’ont cessé de faire des propositions que le gouvernement a refusé d’examiner.

Déjà très heurtés par les contre-vérités et la surdité de l’exécutif sur le fond, les jeunes, travailleuses, travailleurs et les retraités sont également très choqués par l’utilisation de tous les artifices constitutionnels à laquelle se livre le gouvernement pour échapper au débat démocratique et passer en force sa réforme impopulaire.

L’Assemblée nationale et le vote de ce jour ont un rôle crucial pour stopper cette réforme fondamentalement injuste et déconnectée de la réalité du travail. Les parlementaires doivent rassurer les citoyen-nes sur leur capacité d’écoute, sur l’intérêt qu’ils portent à leurs attentes et à leurs souffrances. Il en va de la confiance que nos concitoyens peuvent encore avoir dans les institutions de la République.

Mesdames et messieurs les député-es nous vous demandons solennellement de voter contre le projet de réforme des retraites.

3,5 millions de manifestants mobilisés le 7 mars, plus d’1 million le 11 mars, des dizaines de
milliers dans les villes du Bas-Rhin ont encore montré leur détermination et leur opposition
à ce projet de réforme des retraites qui prévoit le recul à 64 ans de l’âge de départ et
l’accélération du calendrier qui allonge la durée de cotisation.

Ces mobilisations intenses conduites par une intersyndicale unie n’ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement.
Le silence du gouvernement et des parlementaires face à ce mouvement social d’une
ampleur inédite, résonne comme du mépris, voire de la provocation.
L’intersyndicale a adressé le 9 mars un courrier au Président de la République lui demandant à être reçue en urgence. Ce dernier a répondu avec arrogance par une fin de non-recevoir.
Face à tant de mépris, face à la surdité de Macron et à son irresponsabilité, il ne reste comme armes aux travailleurs et à la jeunesse que les blocages et la grève, pour le faire plier et obtenir le retrait de ce projet injuste et brutal.

Forte de cette détermination, « l’intersyndicale encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et à amplifier le mouvement ».
Pour l’intersyndicale du Bas-Rhin, c’est la voie à suivre !

Elle appelle à réunir des Assemblées Générales, pour décider de la grève et de sa
reconduction, et à participer massivement à toutes les actions décidées par les secteurs où
la grève est actée.
L’intersyndicale appelle à poursuivre la grève et la mobilisation jeudi 16 mars et les jours
suivants.
Toujours unis et encore plus forts ; nous gagnerons !